Vous trouverez ici tous mes petits textes dans l'ordre des albums sortis, bonne lecture..

LUCIA


Lucia à 12ans,
elle a dû quitter son pays
l’argent à manqué,
et ses parents le lui on dit
Oui, Lucia a 12 ans,
elle a dû s’en aller
ses parents l’ont placé,
lui on dit, sans son avis

Lucia, elle, rêvait de danser,
Lucia ne rêvait que de danser

Lucia à 12ans,
et elle a dû quitter son pays
elle n’a pas eu le temps,
de le dire à ses amies
car le train est passé,
ses parents l’ont faite monter
Et Lucia n’a même pas eu le temps
de les voir pleurer

Lucia, elle, rêvait de danser,
Lucia ne rêvait que de danser
Lucia, elle, rêvait de danser,
Lucia ne rêvait que de danser

Lucia a 12 ans,
et son pays c’était promis
elle y reviendrait un jour,
mais on lui a menti
elle a quitté son enfance
et tout son passé s’est enfui
Lucia a 12 ans,
elle a dû quitter son pays

Lucia, elle, rêvait de danser,
Lucia ne rêvait que de danser
Lucia, elle, rêvait de danser,
Lucia ne rêvait que de danser



 

 



 

 



 

JUSTE UN JE T'AIME
(version rock)

Juste un baiser doux
Déposé dans ton cou
Juste un baiser fou
Tout doux tout doux

Juste une caresse
Sous forme de sms
Juste un sos
Pour un peu de tendresse

Juste un je t'aime, je t'aime,
Juste un je t'aime, je t'aime,

Juste un sourire
De tes lèvres qui me chavire
Juste sentir
Ton cœur s'entrouvrir

Juste cette sensation
Avec un brin d'émotion
une confession
pour un peu d'attention

Juste un je t'aime, je t'aime,
Juste un je t'aime, je t'aime,

Juste dans mes yeux
Ce reflet délicieux
Celui de tes yeux
De ton regard malicieux

Juste ton odeur
Celui d'une jolie fleur
Fleur que j'effleure
Jje sais j'ai cet honneur

Juste un je t'aime, je t'aime,
Juste un je t'aime, je t'aime,



 

PARDONNE MOI

J’ai voulu danser,
dans la cour des plus grands,
J’ai voulu danser,
oser tous mes rêves d’enfants
J’ai même voulu faire danser,
danser ton cœur de mes battements
Mais perdu dans ces rêves,
sur mon instrument
J’ai perdu ton amour,
j’ai perdu tes sentiments
J’ai perdu ton cœur,
et t’as perdu toi ton amant

Pardonne moi mon amour,
pardonne moi,
Pardonne mon amour
d’avoir fait cette erreur
Pardonne moi mon amour, mon cœur, d’avoir cru en moi
Pardonne moi

Pourtant j’ai clamé ton amour
dans toutes mes chansons
Réclamé en retour,
juste un retour d’affection
mais t’as déclamé cet amour,
mon invitation
Puis j’ai cramé mon ampli,
comme le font les plus grands
J’ai cramé ma vie,
cramé tout notre argent
J’ai cramé ton cœur
sur ma guitare en chantant

Pardonne moi mon amour,
pardonne moi,
Pardonne mon amour
d’avoir fait cette erreur
Pardonne moi mon amour,
mon cœur, d’avoir cru en moi



AUJOURD'HUI

Aujourd'hui
Je me sens défaillir
Deux mots ont suffit
Pour m'anéantir

Aujourd'hui
Tes mots m'étourdissent
C'est je sais
De toi pas un caprice

Je n'ai plus le droit
De rêver de toi
Et n'ait pour me guérir
Qu'une envie... te haïr

Aujourd'hui
Par convenance
Je me plie
A ta révérence

Je n'ai plus le droit
D'avoir faim de toi
Et n'ait pour me nourrir
Qu'une envie... te haïr

Aujourd'hui
Ma seule colère
C'est d'avoir faillit
A te satisfaire

Je n'ai plus le droit
De parler de toi
Et n'ait pour que dire
Qu'une envie... te haïr

Aujourd'hui
Mon cœur se tempère
Car peu d'hommes dans leur vie
Ont eu un si bel amour vénère

Je n'ai plus le droit
De rêver de toi
J'ai eu pour me guérir
Qu'une envie, ... te reconquérir

CONFIDENT

Et si un jour,
Inévitablement
Tes rêves ne sont
Plus que déraisons

Des rêves
Rêves de lumières
Rêves de poussières
Imaginaires

Je n'aurais
Alors que pour choix
Celui
De me taire
Et de n'être
n'être que pour toi
que celui
Qui sera...

Un ami, un amour
Tout simplement
Un confident

Et si
inconsciemment
ce sont les mots dits
qui nous ont détruits
Et que
dans ton cœur, mon coeur
ne soit plus à l'abri
je ne suis

Je n'aurais
Alors que pour choix
Celui
De me taire
Et de n'être
n'être que pour toi
que celui
Qui sera ...

Un ami, un amour
Tout simplement
Ton amant...



JUSTE UN JE T'AIME
(version acoustique)


Juste un baiser doux
Déposé dans ton cou
Juste un baiser fou
Tout doux tout doux

Juste une caresse
Sous forme de sms
Juste un sos
Pour un peu de tendresse

Juste un je t'aime, je t'aime,
Juste un je t'aime, je t'aime,

Juste un sourire
De tes lèvres qui me chavire
Juste sentir
Ton cœur s'entrouvrir

Juste cette sensation
Avec un brin d'émotion
une confession
pour un peu d'attention

Juste un je t'aime, je t'aime,
Juste un je t'aime, je t'aime,

Juste dans mes yeux
Ce reflet délicieux
Celui de tes yeux
De ton regard malicieux

Juste ton odeur
Celui d'une jolie fleur
Fleur que j'effleure
Jje sais j'ai cet honneur

Juste un je t'aime, je t'aime,
Juste un je t'aime, je t'aime,



 

SUNNY DAY

Je m’étais allongé,
le corps nu pour méditer
pour méditer sous ton soleil
mais t’as cramé ton (mon) corps,
ton (mon) corps, ta (ma) nudité
tu l’as cramé dans ton (mon) sommeil
Elle a fait (tu as fais) rougir,
ma peau de ses (tes) désirs
J’lai vue rougir, s’enflammer
oui elle a fait rougir,
ta (ma) peau de ses désirs
je l’ai (t’ai) même vu les attiser

Sun, sunny day, t’as gravé sur mon corps Sun, sunny day, ta mise à mort
Sun, sunny day, t’as gravé sur mon corps Sun, sunny day, ma mise à mort
It’s sun, sunny…. Sunny day…

J’ai vu cramer mon corps
sous la chaleur
j’ai vu cramer mon cœur
de sa (ta) sueur
T’as fait cramer ton (mon) corps
sous la chaleur
T’as fait cramer ton (mon) corps,
et oui ton (mon) cœur

Sun, sunny day, t’as gravé sur mon corps Sun, sunny day, ta mise à mort
Sun, sunny day, t’as gravé sur mon corps Sun, sunny day, ma mise à mort It’s sun, sunny…. Sunny day…



LA MAISON DE RETRAITE

Elle a dû leur remettre la clé
remettre la clé de son passé
et ne garder dans son manteau,
d'Henri, que la photo, l'anneau

Qu'ont ils fait de son Titi
Les chiens içi ne sont pas admis
Piqué, ça elle ne sait même pas
Ce qu'ils leur font à la s.p.a

Elle sait juste que la vie s'arrête
A la maison de retraite
mais elle sait aussi qu'Henri l'attend
que dans leur cœur, ils ont 20ans

Son jardin n'aura plus les belles couleurs
Qu'ont ces petits jardins du bonheur
Les fleurs avec le temps s'y sont fanées
Plus de mots doux à leur fredonner

Elle n'a su oser ce regard en arrière
En quittant son lopin de terre
Trop d'années données en sacrifice
Pour finalement crever à l'hospice

Elle sait juste que la vie s'arrête
A la maison de retraite
mais elle sait aussi qu'Henri l'attend
que dans leur cœur, ils ont 20ans

Ses enfants lui ont fait comprendre
Qu'il valait mieux ne pas attendre
Un accident, une maladresse
Et leur excuse, sa vieillesse

Dix ans déjà qu'il est parti
Son unique amour, son Henri
Elle sait que lui au moins l'attend
Pour rattraper enfin tout ce temps

Elle sait juste que la vie s'arrête
A la maison de retraite
mais elle sait aussi qu'Henri l'attend
que dans leur cœur, ils ont 20ans

Dans son manteau, aussi quelques graines
Ces présents que l'on offre aux rats
Cas parasites qui nous gangrènent
Avec ce mot, Henri m'attend, comprenez moi…

MA FEUILLE BLANCHE

J'ai les mots qui sonnent faux
Dans mon cœur,
je n'ai plus de répliques
J'ai mes mots qui me font défaut
Je n'ai plus assez de mots
dans mon lexique

J'ai perdu toute leur saveur
Mon esprit n'est plus fertile
J'ai perdu toute leur saveur
Depuis que mon cœur
n'est plus fébrile

Dites moi, dites moi
Est ce que cela reviendra
Dites moi, dites moi
Est ce qu'elle me reviendra.. ?

Il y a trop de ratures
sur mes écrits
Et plus assez de feu
sous ma plume
J'ai trop de ratures sur nos écrits
Je n'ai plus d'amour
qui s'y consume

Le temps est un assassin
Les jours passent
et s'amoncellent
Le temps est un assassin
La nuit je n'ai plus mon étincelle

Dites moi, dites moi…

J'ai cassé depuis
toutes mes mines
Sur des mots sans justesse
J'ai cassé trop de mines
Les mots d'amours
sont des caresses

Je ne trouve plus les mots
qu'il faut
Pour que mon cœur s'y épanche
Je ne trouve plus les mots
qu'il te faut
Je te rends ma feuille blanche

 





Love looser

Parti dans un Paris
Paris-New-York  par
erreur
j’ai perdu ma route,
suis tombé dans la soute
d’une souffre dealer

Parti dans un Paris
Paris-New-York  nulle part ailleurs
j’ai perdu ma phalange
pour fuir ce bel ange,
sous la douleur

cause Baby, i’m just a lover,
not a looser, bad looser 
Baby, i’m just a lover,
not a looser, love looser

Parti dans un Paris
Paris-New-York  par erreur
suis tombé dans la nasse
de cette conasse ,
mon héroïne

Coca , Marijuana, Téquila
j’ai dû repousser
repousser les avances
de cette romance,
dans ses toxines

Parti dans un Paris
Paris-New-York  par erreur
j’ai cramé le cœur
de son réacteur
l’ai pas consommé

Parti dans un Paris
Paris-New-York  et c'est par erreur
qu'elle est tombée en chute,
son parachute
s’était consumé



 

STRANGER ON THE PARAPET

couché le long du parapet
je laisse mon corps se laisser glisser couché
le long du parapet
je laisse la douleur
dans mon cœur s’effacer

i'm just a stranger
I'm just a dreamer
i'm just a stranger strange lover

couché le long du parapet
j’ai glissé mon alcool dans ta camisole
j’ai glissé sur ton corps, tatoué
tatoué sur ton col nos baisers

couché le long du parapet
où j’espérais t’y voir m’attacher
couché le long du parapet
j’ai laissé quelques volutes
dans ma chute

couché le long du parapet
j’ai laissé mon corps glisser
couché le long du parapet
j’ai laissé ma douleur s’effacer



DON'T WORRY BABY

J’t’avais laissé venir
pour t’épancher
j’t’avais laissé venir
me conter ton chagrin
mais t’as voulu noyer ton cafard
dans mon café
et t’as juste noyé mon chemin
de ton chagrin

Don’t worry baby
if i don’t love you so
Mais J’aime quand ton Cœur
me brûle à chaud

Je t’avais offert
quelques jolies marguerites
mais tu ne m’as offert,
qu’un sourire en coin
oui, Je t’avais offert
quelques jolies marguerites
t’as pas su m’effeuiller
sur ton chemin

Don’t worry baby
if i don’t love you so
Mais J’aime quand ton Cœur
me brûle à chaud
 
j’t’ai offert un sourire, un baiser
j’t’ai offert  mon cœur
de vieil arnaqueur
j’t’ai offert un sourire, un baiser
mais t’as laissé qu’un chien
sur ton chemin

Don’t worry baby
if i don’t love you so
Mais J’aime quand ton Cœur
me brûle à chaud


Come back baby

Come back baby, come back
come back baby baby come back

Fatigué devant ma lucarne maquerelle
j’ai délaissé, pour en faire transition
ces faux débats ces tares télévisuelles
ranimé ma radio, faire taire ma télévision

Bercé par les ondes,
l’hasard d’une fréquence 
suis tombé en arrêt,
sur cette belle redondance

Come back baby, come back
come back baby baby come back

j’ai revu ma jeunesse mon amour juvénile
mes souvenirs,  ma période anglophile
j’ai retrouvé sous la caresse d’un sillon
retrouvé le plaisir, satisfaction

Excité même par ces termes anglophones
c’est sous le saphir d’un électrophone
que moi  l’agrégé de lettres devenu inutile
j’ai pourtant hurlé ces  lettres futiles

Come back baby, come back
come back baby baby come back
Come back baby….

Rescapé de mes convulsions numériques
j’ai tenté sous un dernier feedback
de ranimer ma belle diabolique
pour un ultime come back

Come back baby, come back
come back baby baby come back



Mon éphémère

Perdu dans mes repères
dans ce petit ordinaire
j’ai en ligne de mire
ton sourire
car mes erreurs de route,
ne seront en somme toute
que celles demain
qui suivront ton destin

je t’aime mon éphémère,
je t’aime ma belle éphémère

pour toi ma non filante
, ma belle incandescente
j’ai voulu t’offrir
dans ces quelques mots
toute ma reconnaissance
pour cette belle existence
pour ta lueur
qui me veille d’en haut

je t’aime mon éphémère,
je t’aime ma belle éphémère

Et dans mes frayeurs obscures
je suis en filature
ta veille jusqu’au lever du soleil
car de mon enfance,
c’est ta belle luminance
qui berce de lueurs
mon cœur, traqueur

je t’aime mon éphémère,
je t’aime ma belle éphémère

pour toi ma non filante,
ma belle incandescente
pour qui j’ai voulu écrire
ces quelques mots
quelques mots de reconnaissance
pour ta lueur depuis ma naissance
qui me surveille d’en haut

je t’aime mon éphémère,
je t’aime ma belle éphémère



 

 

LA FALAISE
(Je n'oublie pas)


Pour fuir trop de mauvaises ondes,
pour en fuir aussi tous mes maux
j’ai fui loin de ce monde,
je suis monté tout en haut
 Tout en haut pour te séduire,
pour à nouveau toucher ton cœur
tout en haut pour pouvoir t’écrire,
ces mots de ma hauteur

j’ai fui en cette parenthèse,
j’en ai fui tous mes remords
au plus haut de cette falaise,
je me suis assis tout au bord
Je t’avais laissée au plus bas,
dans ce faux célibat
ton cœur tout en défaut,
pour en trouver mon point zéro

J’ai voulu en haut faire une pause,
pour que tu puisses de tout en bas
m’y voir prendre la pose,
mais si  loin de toi
J’ai voulu en haut faire une pause,
pour que tu puisses de tout en bas
m’y voir prendre la pose,
mais je ne pensais plus qu’à toi

Je n’oublie pas,
non je n’oublie pas mon amour
tous ces pas, pas à pas
que nous avons fait toi et moi
Je n’oublie pas,
non je n’oublie pas mon amour
tous ces rires et fous rires
que nous avons eus chaque fois,
chaque fois…

Puis j’ai regardé le monde,
le monde et tous ces maux
j’en ai pleuré quelques secondes,
quelques secondes seul tout en haut
puis j’ai regardé mes larmes,
qui coulaient tout en bas
puis j’ai regardé tes larmes,
je me suis jeté dans tes bras

Pour fuir trop de mauvaises ondes,
pour en fuir aussi tous mes maux
j’ai fui loin de ce monde,
j’étais monté tout en haut
 Tout en haut pour t’y séduire,
pour à nouveau y toucher ton cœur
tout en haut pour pouvoir t’y  écrire,
ces mots de ma hauteur

Je n’oublie pas,
non je n’oublie pas mon amour
tous ces pas, pas à pas
que nous avons fait toi et moi
Je n’oublie pas,
non je n’oublie pas mon amour
tous ces rires et fous rires
que nous avons eu chaque fois,
chaque fois…

20 ans

Je t’écris, mon intime
car j’ai vu le temps passer
abcès dans ma glace
son regard m’a glacé

je l’ai vu,  se briser
tout en mille éclats
brisé d’un sourire
car mon amour tu étais là

je t écris, mon intime
je l’ai vu aussi me glisser
d’un souffle trompeur
son baiser dans le cœur

je l’ai vu souffler
dans mon cœur à tort
il s’est essoufflé,
sous tes efforts

ce soir si je rature mes écrits,
tous mes mots
c’est que ce soir  mes mots,
sont à fleur de peau
Mon amour, ce soir,
c’est pour toi que j’écris,
mon amour ce soir
pour toi
j’ai 20 ans

Ce soir je suis vivant, fou à lier je sais
mais heureux d’être l’auguste
qui  moque les clowns blancs
ce soir, je ne suis ni chevalier, ni prince charmant
juste un valet de cœur,
mais qui lui sera ton amant
car ce soir j’ai 20 ans

Ce soir j’ai voulu, crier, hurler, pleurer 
j’ai voulu, rire, vivre et chanter
ce soir mon ivresse
est de plonger dans chacun de tes regards
ce soir mon ivresse
est celle d’une insouciance,
d’une renaissance
mon ivresse est celle de ta jeunesse
ce soir j’ai  20ans

Ce soir je suis l’enfant,  le sale gosse,
je nargue les grands
défie leur fée carabosse
ce soir, je danse sur un fil
sans filets, sans une toile
ce soir, funambule,
je danse dans ma bulle
sur ta piste aux étoiles
j’ai 20 ans

Mon amour, mon intime
ce soir nous avons 20 ans
toi et moi, tous les deux
d’un amour qui n’a plus le temps
d’un amour que le temps n’a pas su rider
d’un amour que le temps ne saura effacer
nous avons 20 ans

Petit clin d'oeil Aznavour



 

JE VIS

J’avais passé trop de temps
avec tant de gens
Qui n’avaient même plus le temps,
le temps de sourire… à la vie

J’avais passé trop de nuits,
trop de nuits d’ennuis
A rêver seul dans un lit
que l’on me désire,
que l’on se désire pour la vie

J’étais friand de gagner de l’argent
Et le dépenser tout en pensant dépenser ma vie,
mais qu’elle était cette vie ?

J’avais pris des crédits astronomiques
Pour te bluffer de mes panoramiques
pour que t’aie envie, de ma vie

Mais depuis c’est avec toi,
Que je sais vraiment ce qu’est la vie,
et je vis, je revis,

J’étais comme un enfant
plongé sur mon écran
A m’isoler, stupidement,
de la vie, la vraie vie

J’avais sous ma souris
des milliers d’amis
Qui jamais ne m’ont dit
viens me voir mon ami
ou je vis, j’y survis

Refrain

J’ai tout goûté, testé, vécu en virtuel
Trop de plaisirs artificiels,
a ton avis ? en avais-je envie ?

J’avais laissé le temps
effacer mes parents
S’en aller tristement, discrètement,
alors que ma vie, c’était leur vie

Refrain

 


GAMES LOVER

J’ai joué tout mon jeu,
jeu de hacker
l’ai suivi dans son jeu,
poussé mon valet de cœur
j’ai joué tout mon jeu,
pour suivre cette belle de cœur
qui m’a laissé elle hors jeu,
de ses atouts vainqueurs

 j’ai tout paumé,
tout paumé juste pour une meuf
qui m’a fait tout miser
juste  sur son coup de bluff
j’avais tout misé,
full aux as vainqueur
puis la belle m’a flingué
de son jeu truqueur

Plus de cœur dans mon jeu,
it’s game over
Plus de cœur dans mon jeu
de games lover

j’avais tout posé sur le tapis,
 relevé le menton
 elle a elle aussi osé,
y poser tous ces jetons
pour en garder la main,
je l’ai suivi dans son jeu,
croyant gagner sa main,
j’ai tout joué franc-jeu

Et j’ai tout claqué,
tout claqué sur une donne
j’ai tout claqué,
juste pour cette  belle madone
j’avais tout misé,
full aux as vainqueur
la belle m’a flingué
de son jeu truqueur

Plus de cœur dans mon jeu,
it’s game over
Plus de cœur dans mon jeu
de games lover

 

 


 

 

Trop belle

Etourneau étourdi
par le tournis de la vie
suis qu’un pieux bonimenteur,
juste un vendeur d’illusion
suis tombé de mon nid,
nid perché, mon nid d’oisillons
pour te voler dans le ciel,
toutes les belles couleurs des arcs-en-ciel

J’ai laissé aux rapaces,
tous leurs mauvais tours de passe-passe
leur ai lâché inutile,
tous mes habits de volatile
j’ai troqué pour te plaire,
contre une jolie queue de pie
troqué toutes mes affaires
pour t’y faire ce tour de magie

Car t’es trop belle,
trop belle mon amour
t’es trop belle,
mon amour, ma vie,
je t’aime à la folie

Petit zébulon,
dans mes tournis, tournicotons
pour toi mon oiselle d
d ans les cieux de  coton
c’est tout en séduction
dans de belles arabesques
que je t’offre romanesque
ma plus belle déclaration

Car t’es trop belle,
trop belle mon amour
t’es trop belle,
mon amour, ma vie,
je t’aime à la folie



 


L’INSTANT
( te voir passer)


J’aime, dans l’éveil de ma focale
saisir sans couleur
dans l’instant d’un café
dans les lueurs douces et matinales,
le réveil de mon quartier

près des bouquets de gypsophile
qu’elle arrose
c’est une jeune fleuriste qui me sourit
et prend la pose
des bouquets de gypsophile
et de jolies roses
q'un jour je t'offrirai

au côté des tables du café d’en face,
c’est une boulangère,
qui range, méthodique
ses toutes premières fournées,
aux saveurs et senteurs
empyreumatiques
puis je surprends aussi à la sortie de l’hôtel l’audace d’un jeune couple
qui eux s’embrasse dans un long baiser, amoureusement
d’un long baiser qu’amoureusement
un jour aussi je te donnerai

Assis sur le rebord de ma fenêtre,
j’attends l’instant le jour où peut être
parmi ces gens qui ne font que passer
et me font rêvasser
Assis sur le rebord de ma fenêtre,
j’attends l’instant le jour où peut être
c’est toi que je verrais passer,
toi que je verrais passer

Je souris du facteur,
qui fait maintenant plus facile
ses tournées dans sa belle automobile,
il salue en passant un clochard sur un banc quelques enfants aussi,
des rois d’ acrobaties
Dans les lettres qu’il dépose peut être,
des mots d’amours, de jolies proses
des je t’aime, je t’aime mon amour
Dans les lettres qu’il dépose, peut être..
des mots d’amours
qu’un jour moi aussi je te dirais

Assis sur le rebord de ma fenêtre,
j’attends l’instant le jour où peut être
parmi ces gens qui ne font que passer
et me font rêvasser
Assis sur le rebord de ma fenêtre,
j’attends l’instant le jour où peut être
c’est toi que je verrais passer,
toi que je verrais passer




 

L’ABSCENCE
(Laisse couler tes larmes)


C’est à force de rêver
d’autres horizons,
que nous avons chacun
avec nos propres raisons
décidés de nous en aller
un matin
sur d’autres chemins

je pensais qu’ainsi peut être,
tous nos malaises
seraient mis, entre parenthèse
et pouvoir tenir malgré nos maladresses
mes quelques promesses

car un amour ne s’efface,
sans jamais y laisser une trace
Et sous les caresses d’un silence,
s’y cache alors l’absence
Et si demain l’on te blesse,
de mots d’or, de mots doux,
reviens
et laisse couler tes larmes
sur ma joue

J’ai fait et je le sais
pour en fuir son ordinaire,
des erreurs, des entailles
car je le sais, et tu le sais,
la vie a ses failles
j’avais préféré laisser
ton cœur s’étancher
des larmes de ta colère
Et laisser le mien se lasser
de nos disputes en rechutes

mais un amour ne s’efface,
sans jamais y laisser une trace
Et sous les caresses d’un silence,
s’y cache alors l’absence
Et si demain l’on te blesse,
de mots d’or, de mots doux,
reviens
et laisse couler tes larmes
sur ma joue




TON HIRONDELLE

Tu aurais voulu dans son berceau
Déposer deux petits mots
Lui dire que loin de tes ailes
Elle est toujours ton hirondelle

Mais ta vie était trop moche
Pas envie qu'elle s'y raccroche
Deux mots n'auraient pas suffit
A résumer celle-ci

Tu pensais qu'avec le temps
Dans une vie d'amour et d'argent
Elle t'offrirait son pardon
comprendrait ton abandon

Comment te douter alors
Qu'elle n'aurait que pour décor
Que les murs de foyers
Que les murs qu'elle fuguerait

Tu aurais voulu dans son berceau
Déposer ces deux petits mots
Lui dire que loin de tes ailes
Elle est toujours ton hirondelle
Lui dire qu'il n'y a pas un instant
Ou tu n'ais pensé à ton enfant
Mais que la vie hélas
Est parfois aussi dégueulasse

La peur qu'elle te méprise
Que de bonnes gens lui disent
Que toi tu vivais d'amour
Mais des hommes de tous les jours

Comment pouvais tu savoir
Qu'elle aussi hélas un soir
A vécu dans la violence
La fin de son innocence

Savoir qu'elle n'a jamais su
Que c'est d'amour qu'elle fut conçue
Savoir Qu'un jeune militaire
aurait été heureux lui d'être ton père

Et même si pour l'éthique
cet histoire n'est que pathétique
j'irai lui dire que dans ton cœur
il veillait toujours une lueur...

Que tu aurais voulu dans son berceau
Déposer ces deux petits mots
Lui dire que loin de ses ailes
tu étais toujours son hirondelle


 

 

LA VEILLEUSE

Je sens prés de moi
une présence,
Comme une évidence
Des mots tabous je sais,
Mais j'y pense

Je sens dans un souffle
des effluves de ton silence
mes mots sont flous, je sais,
Mais j'y pense

Je hais les séparations
Par procuration
Ce n'est pas bon d'y penser
Oui je le sais

Mais la vie est amère
Dans son éphémère
Et mon cœur n'est que souffrance
quand il bat seul dans le silence

Sur un air de violoncelle
Je me suis étourdi
De ces pensées qui s'amoncellent
de ton visage qui me sourit

Il est dans le ciel une veilleuse
Douloureuse
Ne dis plus de mots je sais
Chut… Je me tais….

Mmhmm, mmhm…

 

Petit clin d'oeil à une petite lumière

CA ME SAOULE

j’ai décidé, j’étais incertain
De me faire ausculter par mon médecin
Il a tâté, testé mes pulsations
Dis que J’avais le pouls en érection

J’avais des crises, trop de colères
Malgré mes prises, d’alcool, de somnifères
J’ai dû noter, faire une liste
Des conseils de mon généraliste

Y a trop de toutous, de toutous cadors
Qui se la jouent, méchant médor
Gaffe à leur ligne, sinon eux t’alignent
Et si tu râles, c’est la leçon de morale

Je me suis fait les crocs sur mon écran
Trop d’amis, d’inconnus, tous Indifférents
Y a que du porno jamais rien d’excitant
Et tellement d’infos qui sonnent faux

Ca me saoule de devoir toujours m’excuser
Ca me saoule de les voir tout m’expliquer
Ca me saoule de savoir que c’est toi qui sait

Ca me saoule….




 







Le vieux saxophone
(guest star René Fortuné )


Dans le grenier, d’une vieille bicoque
d’un capharnaüm, d’objets loufoques
j’ai trouvé, assez usagé,
tout empoussiéré un vieux magnétophone

j’l’ai nettoyé, appuyé sur le play
de ce vieil appareil
qui dans un frisson, en a sorti le son
celui, de génie d’un saxophone

J’ai voulu stopper, stopper l’engin,
afin de pouvoir savoir,
quel était le nom, surnom,
de l’instrumentiste, saxophoniste
qui de son impro, affole mes mots

mais la touche enfoncée, m’a fait renoncer
à couper le son, à fond,
de cet instrument qui lentement,
sature mes tympans
ou depuis ne résonne
plus que son saxophone

déchiré, corps secoué de tremblote
j’ai senti mon cœur, défaillir sous les notes
dans un tourbillon, tout en convulsion
j’ai voulu en couper, couper le son,

mais sous la jouissance de cette résonance,
j’ai succombé, capitulé
sous les infernales, notes finales
dans ma folle descente,
assourdissante, indécente..

celle de ce saxophone

Petit clin d'oeil René Fortuné




BYE, BYE MY LOVE

Marre de passer mon temps à t’écouter,
Marre de fermer les yeux sur tes infidélités
J’ai passé trop de temps,
trop de temps mon cœur
A supporter, tes sourires,
tes sourires moqueurs
Marre de m’abaisser
à chaque maux te ton cœur
Et d’y perdre mon âme ,
mon âme de rocker

Bye, bye babe, bye bye, my love
It’s juste better maybe for my love

Longtemps j’ai pensé garder cet espoir
Qu’un jour d’avenir, te voir devenir
Toi ma scélérate, mal intentionnée
Une fille sensée, délicate, attentionnée
Mais ton comportement,
pour le moins indécent
A fait de mon coeur, un cœur incandescent

Bye, bye babe, bye bye, my love
It’s juste better maybe for my love

J’en ai marre de souffrir,
de me faire harceler
De t’entendre dire des obscénités
Marre de tes calmants,
que tu m’as fait avaler
De ton sourire, de tes fausses amitiés
Marre de te voir leur dire
que de tous tes amants
Pour toi j’étais le pire,
juste un amusement

Bye, bye babe, bye bye, my love
It’s juste better maybe for my love



 

LAISSE TOMBER
(T’as le cœur en béton)


je suis tombé du lit car de son téléphone
elle m’a convertit de sa voix polissonne
lui ai tout commandé, canapé, télévision,
lui ai proposé en option de venir tester complètement mon appartement

Mais c’est quand j’ai voulu conclure
elle m’a dit tu sais mon cœur,
la vie est dure
si tu veux avec moi vraiment faire
une belle affaire
donne moi plutôt le numéro
de ta carte bancaire

J’ai dit, laisse tomber, tomber,
t’as le cœur en béton

Pour payer le manque
de tous mes achats futiles
ma conseillère de banque
d’un sourire de crocodile
m’a dit d’investir,
d’hypothéquer mon appartement
je lui ai proposé alors,
pour mon avenir
de m’héberger dans son logement
Mais c’est quand j’ai voulu conclure
elle m’a dit tu sais mon cœur,
la vie est dure
si tu veux avec moi faire
un très beau placement
signe pour moi ce petit virement

J’ai dit, laisse tomber, tomber,
t’as le cœur en béton

J’ai quitté l’agence, et dans une petite ruelle j’ai croisé tout en confiance,
une jolie demoiselle
j’ai signé sa pétition, son ami en prison
lui ai proposé d’abord ,
pour son cœur lui dehors
de nous évader, mais en toute affection
Mais quand j’ai voulu conclure
elle m’a dit tu sais mon cœur,
la vie est dure
si tu veux m’emprisonner
va falloir vraiment claquer
car pour mon cœur les besoins
sont en liquidité

J’ai dit, laisse tomber, tomber,
t’as le cœur en béton

Lassé de constater, que toutes mes tentatives n’aient en réponses,
que des réponses lucratives
j’optais par pénitence
de mettre un terme à celles-ci
les mettre en silence
car j’allais enfin, voir la fin de mes soucis

J’étais légataire de tout l’argent
du tonton Fernand
et je me suis donc rendu
chez mon vieux et vicelard de notaire
pour en régler une fois pour toutes
ses honoraires
Mais c’est quand j’ai voulu conclure
et qu’il m’a dit tu sais en France,
la vie est dure
les impôts se sont servis,
il ne reste plus un seul radis
mais tu sais pour quelques délicatesses
tu pourrais mériter un peu de ma richesse

J’ai dit, laisse tomber, tomber,
j’ai le cœur en béton, laisse tomber..




Petit clin d'oeil Renaud, et Fernand

 

CHERE MADAME

Deux heures d’une soirée,
encore une soirée foirée
vos paroles trop confuses, m’agacent
désolé pour l’excuse, mais…
faut que je me casse
dehors une cigarette, me sert d’alibi
mais elle aussi, me trahie, m’asphyxie
au loin, passent et repassent
quelques phares,  des gyrophares
faut que je trace

Une ruelle, et près d’une palissade
une fleur artificielle, offre ses passades
plus de mots en bouche, j’en divague
jusqu’à ce qu’un air de manouche
me sorte de ce terrain vague
le moteur s’allume,
ma cigarette, lentement… 
se consume

vous m’avez cramé en laisse
le cœur au lance flammes
j’en ai fait cramer ma caisse
le long de votre macadam
Chère Madame

la radio égrène, jacques Higelin,
une ancienne
Je plane, dans son aéroplane
sous les odeurs de kérosène,
qui bouffent mon oxygène
puis tout s’évapore, les lueurs de l’aurore
Quelques nuages passent
et voilent, mon étoile
j’écoute le silence,
et en fond, le son de l’ambulance
Le son de l’ambulance…

vous m’avez cramé en laisse
le cœur au lance flammes
j’en ai fait cramer ma caisse
le long de votre macadam
Chère Madame

y a mon cœur fébrile, qui se défile
et sous le choc de leurs électrochocs
j’encaisse, ces brulantes caresses
je respire, enfin je sens qu’on l’espère
mais c’est mon cœur que l’on incinère
devant moi, vous n’avez plus votre sourire,
car j’ai fait ce soir cramer ma tire
le long de votre macadam
Chère madame



Petit clin d'oeil Higelin et Chagrin d'Amour


POLITIQUEMENT INCORRECT

J’ai dû troquer
pour de l’anglais
Toutes mes formules de politesse
pour le cœur de braise
d’une jolie p’tite anglaise
que j’avoue je confesse

Et tout mon baratin
qui rimait tout en libertin
je l’ai caché au vestiaire
pour son vocabulaire
pas tres littéraire
et un petit peut trop puritain

Sorry, ma souris,
si pour toi j’ai cet air suspect
Sorry, ma souris,
mais moi je suis un gars direct
cause I am a man
very very not perfect
I am a man
politiquement incorrect

Moi qu’avais bouquiné pourtant
tout le Cyrano de Rostand
j’n’ai pû mettre en gage,
tous mes écarts de langage
et c’est je sais par faiblesse,
ou grisé par cette ivresse
que j’ai glissé dans son cou,
i want to fuck you

Sorry, ma souris,
si pour toi j’ai cet air suspect
Sorry, ma souris,
mais moi je suis un gars direct
cause I am a man
very very not perfect
I am a man
politiquement incorrect

 

Petit clin d'oeil Gainsbourg


 



LES COEURS DE CRAIE

C’est sur une route,
où nous semions nos doutes
que l’on s’est croisé,
pour les y effacer

J’avais de moi qu’une estime,
un petit peu trop minime
ton cœur en diaphane,
était lui sous cellophane

Pour ce joli sourire caché,
dans son cache mire
j’ai tout quitté pour ce cache-cache,
pour te séduire

Mais quelques bisbilles,
de pacotille
ont mit une fin,
sur ce joli chemin

Et c’est une averse,
qui aujourd’hui me traverse
et qui a effacé,
nos cœurs de craie

J’en ai perdu la route,
j’en ai perdu ta main
j’en ai perdu ton cœur,
ton cœur en chemin

je pensais d’y retrouver toutes,
tes larmes de chagrin
je n’ai rien trouvé sur ma route
j’ai perdu notre chemin

Et c’est une averse,
qui aujourd’hui me traverse
et qui a effacé,
nos cœurs de craie

 



Petit clin d'oeil Doisneau et Biolay



 

EMMENE MOI (LOIN DE TOI)

tu avais laissé sur ton accroche cœur,
mon cœur s’y déchirer
je voyais bien le tien,
qui croquait le mien,
devenir un danger
mais j’tai pourtant laissé filer, te défiler,
et c’est à contrecœur,
que je n’en suis devenu que passager

J’ai cramé ma vie,
pour si peu d’attirance
et en pâle copie,
j’en avais que perdu mon apparence
juste celle d’un matamore
dans ton ombre toujours en attente
de ta mise à mort,
mon amore , mon amante

Emmène moi, emmène moi,
emmène moi, loin de toi, loin de toi

C’est en fond a l’unisson
de mon dernier soleil couchant
mon cœur tout en feu,
et mon corps tout en sang
que j’ai hurlé ton nom,
ton nom si fort en espérant
que dans un écho,
ce ne sera plus lui
mais toi, toi que j’entend

j’ai entaillé seul mon nom,
dans une note d’ébène
puis tailladé ton nom,
dans le creux de mes veines
et toi qui d’amour,
n’était qu’une aventurière
j’ai fais de toi à jamais
ma prisonnière

Emmène moi, emmène moi,
emmène moi, loin de toi, loin de toi

J’avais laissé mon cœur,
dans ton cœur s’y déchirer
j’y avais laissé le tien, moqueur,
de voir le mien s’enrager
et dans le fond, tout au fond
de ce dernier soleil couchant
c’est l’écho de ton nom
maintenant que j’entends

Emmène moi, loin de toi, loin de toi….

 

TON SILENCE
(guest star Romain Pazot)

"il vient un temps
ou le silence est une trahison"...
Martin Luther King

J’ai voulu coucher ce soir
en toutes lettres, quelques mots accouchés, dans la douleur d ’un mal être
j’ai gommé par autodéfense, trop lascifs
tous ces mots d’amours , d’innocence
que je t’offrais, naïf
pour ces maux de cœur, haut le cœur,
ces mots à fleur de peau offert à ta peur,
et qui hélas, s’effacent,
trop chers pour ton cœur
car devant ces violences débattues,
et ces souffrances toi l’homme obtus
tu n’offriras que celle, criminelle,
de ton indifférence celle de ton silence…
de ton silence…

Hurle, crie Comme moi, crache tes écrits
mais défends l’enfant,
défend cet homme qu’on tue
défends ces femmes honnêtes
ou toutes ces putains battues
mais sors de ton silence …
de ce putain de silence..

Fidèle à cette loi, que toi, tu penses d’or,
tu oublies que c’est ta conscience
qui elle s’endort
et tristement tu préfères,
que l’on me fasse taire
ou que j’ autocensure,
toutes ces blessures
que l’on passe sous silence,
que l’on me réduise au silence,
mais le seul et vrai silence
celui ou Sagan me donne tort…
sera celui de ta mort
Etouffé dans ton silence,
dans ton putain de silence…
dans ton silence,
dans ton putain de silence…



Petit clin d'oeil Romain Pazot




ODE A MA CHERE TUMEUR..
(Hymne à la vie)


j’ai largué les amarres
pour défoncer les giratoires,
et relégué loin derrière,
mes restrictions de centenaire

j’ai fui ces faux amis toxiques,
et leur si beaux sourires ..
amnésiques
pour ne profiter que de vous les vrais,
vous qui malgré tout
m’avaient serrés dans vos bras

je me désaltère dans l’eau de vos rivières m’envole dans les cieux,
mon temps est devenu si précieux
je trinque et m’alcoolise,
de ton désamour, dans mes vocalises
et crache à la mort, ma vie
car j’en suis devenu conquistador

Y a d’la vie dans mon cœur,
de l’amour, du bonheur
Y a de la vie dans mon cœur,
et toi t’en meurs dans ma chair
Y a d’la vie dans mon cœur,
de l’amour, du bonheur
et toi t’en meurs, ma chère tumeur

j’ai convié pour ma renaissance,
tous mes souvenirs d’enfance
et oublié c’était volontaire,
tes futurs anniversaires
j’en ris à chaque danse,
car ils en seront je le sais la vengeance
pour la célébration
de cette résurrection

Y a d’la vie dans mon cœur,
de l’amour, du bonheur
Y a de la vie dans mon cœur,
et toi t’en meurs dans ma chair
Y a d’la vie dans mon cœur,
de l’amour, du bonheur
et toi t’en meurs, ma chère tumeur

J’ai osé l’arrogance
de donner à ma vie cette jouissance,
lui conjuguer le verbe aimer,
gourmet de tous ces mets
et d’une fleur tous les matins,
que j’aurai cueillie dans son jardin
je deviendrai ce matador,
qui en conclura ta mise à mort

Y a d’la vie dans mon cœur,
de l’amour, du bonheur
Y a de la vie dans mon cœur,
et toi t’en meurs dans ma chair
Y a d’la vie dans mon cœur,
de l’amour, du bonheur
et toi t’en meurs, ma chère tumeur

 

AMOUREUX
(D'UNE MERCENAIRE)


Ebloui puis conquit par les beaux yeux
d’une jeune et jolie comtesse, énigmatique
d’amour je me suis, vanté d’être un dieu
nanti de ma richesse romantique
Je lui fis livrer afin d’assurer ma séduction
d’un somptueux bouquet
de roses, je sais, un peu fanées

et le soir venu, d’après mes déduction
J’l’aurais comblé
de proses, je sais, un peu osées

mais mon cœur, me dit elle
pour ton cœur,
je ne peux qu’être la plus belle
offre moi, si t’es chou, juste ce petit bijou…

Amoureux, amoureux d’une mercenaire
mais au cœur de solitaires,
j’en suis amoureux

Devant cette arrogance
à traiter mes vers de baratin
je la décidais, pour nous offrir un p’tit repas
et lui faire mes avances pour la st Valentin
dans un troquet pas trop dégueu
étoilé d’un guide, je sais un peu douteux

mais mon cœur, me dit elle
pour ton cœur,
je ne peux qu’être la plus belle
offre moi, si t’es chou, juste ce petit bijou…

Amoureux, amoureux d’une mercenaire
mais au cœur de solitaires,
j’en suis amoureux

Vu mon élégance
d’en être blessé, incompris
plutôt que de m’enfuir je conviais un vieil amant fricqué
qui lui d’expérience aurait su,  je pense, combler sa coquetterie

mais mon cœur, me dit elle
pour ton cœur,
je ne peux qu’être la plus belle
offre moi, si t’es chou, juste ce petit bijou…

Amoureux, amoureux d’une mercenaire
mais au cœur de solitaires,
j’en suis amoureux

TON REGARD

Rêveur d’étoiles bergères
j’ai croisé dans mon ciel un soir
ce petit éclair de douce lumière,
ton regard...

Je passais mon temps à flâner,
écrire ou chanter, parfois faire la manche,
jusqu’à c e qu’un soir, ton regard,
est venu colorer mes nuits blanches
je passais mon temps, à me complaire,
de quelques sombres aventurières
jusqu’à ce qu’un soir, ton regard,
m’effleure de son mystère

Dans ce regard, j’ai eu l’envie,
j’ai vu les gens, j’ai pris mon temps
d’y croiser leur vie, la vie
j’ai vu battre leurs cœurs, j’ai vu le tien, apprivoiser lentement le mien,
tout cela dans ton regard,
dans ton regard.

Et c’est d’un sourire, que j’ai puisé l’espoir celui sous ton charme,
de ne plus voir, ne serait ce qu’un soir
ou qu’un jour ces quelques larmes,
qu’elles ne viennent,
pour y faire couler les tiennes,
dans ton regard,
oui dans ton regard

puis j’ai laissé filer le temps,
dans tous ces rires d’enfants
j’ai vu s’effiler dans ma mémoire,
tous mes songes les plus noirs
je les ai vu disparaitre, pour enfin y renaitre, dans ton regard,
dans ton regard.

Dans ce regard, j’ai eu l’envie,
j’ai vu l’enfant, j’ai pris mon temps
d’y croiser leur vie, la vie
j’ai vu battre leurs cœurs,
j’ai vu le tien,
battre contre le mien,
tout cela dans ton regard,
dans ton regard

Mais un amour subit avec l’âge
toujours quelques tangages,
et un cœur dans un nid,
n’y voit hélas qu’une cage
où j’avais laissé filer avec le temps,
mon rire d’enfant
et tout cela je l’ai vu dans un regard,
dans ton regard

Dans ce regard, c’était perdu l’envie,
c’était perdu l’enfant,
celui qui avait le temps d’y croiser la vie,
ta vie
dans ce regard où y battaient nos cœurs ,
j’ai vu le tien, se détacher du mien
tout cela, dans un regard,
dans ton regard
.

 


MA REVERENCE
(guest star René Fortuné )

Je viens de glisser
un petit baiser dans ton cou,
j’ai senti ton souffle m’effleurer
Tu dors dans un sommeil profond,
pendant que mon corps glisse sous la douche, puis je prends le temps, délicatement
de me recoiffer

j’évite sur le palier le vieux matou,
surprit de me voir levé si tôt..
j’aperçois sur le buffet, ce petit carnet
ou si souvent nous y laissions
de petits cœurs dessinés,
je t’y inscris ces derniers mots..

J’ai caressé mon alliance,
avant de vous écrire ces quelques mots
mon cœur, mes amours,
je vous tire, ma révérence

Collées au frigo, de belles images
qui elles me rappellent
nos plus beaux instants de bonheur,
mon regard se perd sur ces indices précieux ils vont devenir pour toi,
je le sais, douloureux
puis J’enfile ton vieux pull over,
celui qu’un soir de noël
tu m’avais gentiment offert ,
je l’ai toujours gardé
car il a su conserver comme de petits secrets les effluves, si folles
celles de notre passion.

J’ai caressé mon alliance,
avant de vous écrire ces quelques mots
mon cœur, mes amours,
je vous tire, ma révérence

Ta porte vient de se fermer derrière moi,
je sens un air frais,
une caresse glacée sur mes joues
mon ombre, elle, se joue des lumières
de quelques lampadaires,
je marche silencieusement, rêveusement
le long d’une ligne d’un chemin de fer,
au cœur de cette nuit,
un cabot vient d’aboyer,
lui aussi n’aime pas le silence,
ils ont dû l’attacher
lui aussi voulait s’en aller..
Sauront-ils me pardonner ?

J’ai caressé mon alliance,
avant de vous écrire ces quelques mots
mon cœur, mes amours,
je vous tire, ma révérence




Petit clin d'oeil René Fortuné
Michel Delpech, Charlélie Couture





 

CINEMA (de rue)

Je cache cache la peine
qui me chagrine
Et laisse tant de haine
dans ton estime

je parcours les rues
En maudissant les gens
eux qui d'un regard ému
m'offrent leurs sentiments

des Piétons clandestins
de pauvres irresponsables
de pseudos crétins
qui me croient malade..

Pleure ou sourit,
arrête donc ton jeu
j’attends que t’en rit
c’est un jour d’être heureux

Cinéma, fais ton cinéma
Cinéma, arrête ton cinéma !

Comédien,
faux médecin
je parcours leurs vies
j’en fuis leur dessein

d’être leur marionnettes
d’être sur leurs écrans
de fumées, de paillettes
ou d’en faire semblant

Cinéma, fais ton cinéma
Cinéma, arrête ton cinéma !

Enragé d'être un chien
Attaché, corde au cou

je l'ai rongé en vain
pour me changer en loup

l'image de soi
telle que tu la décris
se déforme parfois
et souvent te détruit..





Petit clin d'oeil Cassel/Kassovitz

CACHE TA CAME

J’ai faillis consumer ta cigarette
que tu as su allumer, toi mon allumette
mais j’avais peur que mon cœur
ne se mette en syncope
et j’ai fait cramer ton paquet de clopes

J’ai jeté dans l’eau de mes toilettes
tous tes cendriers, toutes tes chaufferettes
t’as voulu toi mon cœur,
essayer d’attiser de ton odeur,
mon corps, l’enfumer

Cache ta came baby,
Cache, cache ta came

J’ai refusé de boire le fond de ton verre
car j’ai trouvé son goût
pour te dire mortifère
serait-ce un indice j’ai trouvé bizarre
que ton calice explose mon cigare

Cache ta came baby,
Cache, cache ta came

j’ai cru sous la douche calmer l’excroissance
mais tu m’as laissé, par inadvertance
toi mon allumeuse sous des gouttes d’eau
goûter tes atouts, goûter à ta peau

Cache ta came baby,
Cache, cache ta came

tu m’as consommé comme une cigarette
qui s’est consumée toi mon allumette
et sans peur que mon cœur
ne se mette en syncope
tu m’as cramé comme ta dernière clope

Cache ta came baby,
Cache, cache ta came





Petit clin d'oeil Gainsbourg
INTERDIT

S’arrêter… ou stationner…
tout en sens…
INTERDIT
de la tolérance fumer… vapoter…
un p’tit joint… dernier verre de vin

Même le sexe… trop complexe…
ton passage… suis pas très sage…
J’en peux plus… de tes interdits….
Tout est toujours… INTERDIT

Auto… vélo…piétons…ou camions..
Je n’sais plus… ou j’en suis…
tout devient...tout INTERDIT
Vitesse… ivresse… téléphone..
tout te sanctionne
Manger.. crever.. juste boire…
ou me saouler
j’veux qu’on s’évade… aller au stade… t’insulter.. d’enculé !

je veux rentrer… j’veux danser…
je veux qu’on crie… qu’on fasse du bruit..
vas y..

Râler… me moquer...
critiquer… ou contester..
j’veux plus payer… me révolter…
Manifester… pouvoir t’en parler
car J’en peux plus..de tes INTERDIT

car bientôt tout sera tout
INTERDIT
de respirer.. de rêver..
de rire.. de sourire..
de s’embrasser.. de s’aimer..
INTERDIT ..
tout sera INTERDIT

Défense d’interdire est ma seule offense à ceux qui ne parlent que de défense


TON FIL (D'AMOUR)

J’étais paumé, un petit peu éperdu
dans mes doutes, mes craintes
je passais d’impasses en rues
perdu dans ce labyrinthe

J’avais suivi en filatures
bien trop d’étoiles filantes
qui ne m’avaient refilé que blessures
brûlantes

petit filament sur mon funiculaire
je ne brillais que d’amours éphémères
de défilé de courtisanes
effilées, toutes en filigrane

je n’était plus qu’un vieux kamikaze
je n’étais que l’un de ces vieux nazes
qui guettait du fond de sa péninsule
son crépuscule

mais mon amour
C’est de fil en fil un jour
que j’ai suivi ton fil d’amour

j’étais ivre de pénitences
quand dans ce pénitentiaire
je n’avais par inadvertance
même pas vu ton lien filaire

un petit filfilé
que j’ai suivi, que j’ai filé
pour m’enfuir de ce labyrinthe
pour tes étreintes

et mon amour
C’est de fil en fil un jour
que j’ai suivi ton fil d’amour

 



 

PAR ERREUR

J’ai par erreur
fouillé dans ton sac à main
et j’ai par erreur
mis la main sur ton calepin

J’ai voulu par erreur
et par un peu de curiosité
J’ai voulu par erreur
voulu tout y consulter

j’ai par erreur
mis la main aussi sur ton portable
et pourtant je sais que même par erreur
ce n’est pas très convenable

Je l’ai fait par erreur
et par un peu de curiosité
et comme ce n’était qu’une erreur
J’ai osé tout y consulter

Pardonne moi, pardonne moi mon cœur,
pardonne mon petit coté voyeur pardonne moi, pardonne moi, mon cœur
car je l’ai fait mais par erreur

J’ai par erreur
cliqué sur ta boite mail
et j’ai ainsi mais par erreur
reluquer tes messages personnels

J’ai voulu par erreur
et par un peu de curiosité
J’ai voulu mais c’était une erreur
voulu tout y consulter

Pardonne moi, pardonne moi mon cœur,
pardonne mon petit coté voyeur pardonne moi, pardonne moi, mon cœur
car je l’ai fait mais par erreur

j’ai par malheur,
un jour perdu mon petit cœur
avec ce petit mot vengeur
je t’ai aimé, mais par erreur..

Pardonne moi, pardonne moi mon cœur,
pardonne mon petit coté menteur pardonne moi, pardonne moi, mon cœur
car je l’ai fait mais par erreur

MON OMBRE

C’est collée à mon dos
collée à ma peau
c’est toujours collée à moi
Que dans tous les sens
je copie sa ressemblance
et le suis pas à pas

et même si je cours
cet amour accours
ne me quitte pas
car je n’ai qu’une peur
le voir me quitter
pour une obscurité,… la pénombre

Mais c’est au clair de lune
que j’enlace ma belle brune
je suis son petit côté sombre
son ombre

la nuit sans lueur
je sens ses frayeurs
quand je la délaisse
mais à chaque réveil
d’un rayon de soleil
je suis sa maitresse et en succombe

Mais c’est au clair de lune
que j’enlace ma belle brune
je suis son petit côté sombre
son ombre

je sens ses caresses
qui disparaissent
à chaque nuage
je te mets en lumières
pour pouvoir te faire davantage… d’ombrage

Mais c’est au clair de lune
que j’enlace ma belle brune
je suis son petit côté sombre
son ombre

elle est mon petit côté sombre
mon ombre…
je suis son petit côté sombre
son ombre…




RANCOEUR (DE ROCKER)

J’ai un peu trop de rancœur
dans mon âme de rocker
quand tu me casses les c….
et le cœur
Zappé vos chaines, vos BFM
qui chaque jour nous enchainent
à vos ragots, à vos rengaines
vos infos qui chaque semaine
vomissent vos haines, RFN

Lassé de lire, dans vos journaux
tous vos dires,  vos délires,
vos critiques, trop cyniques
la météo, fait jamais trop beau
et fait une syncope, lu l’horoscope

J’ai un peu trop de rancœur
dans mon âme de rocker
quand tu me casses les c….
et le cœur

vu sur vos pages, des images
c’est pas très net, ton internet
fausses informations et délations
on s’y cache, et l’on y crache
des rumeurs, j’en ai mal au cœur

marre de tous tes discours
marre de ta basse cour
de tous tes petits copains
qui vont te picorer dans la main
et oublier tes déclarations
pour ne penser qu’à ton élection

J’ai un peu trop de rancœur
dans mon âme de rocker
quand tu me casses les c….
et le cœur



Petit clin d'oeil BFM

MA PETITE SOURIS

J'ai mis dans ma carte mémoire,
des photos de toi
toutes nos histoires
j'ai tout scanné chaque fois

J'ai mis en favoris celles
De notre premier rencard
Mes yeux et leurs étincelles
Plongés dans ton regard

Gravés prés de celles-ci
Mais sur une autre page
Nos baisers interdits
Nos baisers pas très sages

J'ai supprimé tout raccourci
Vers ces belles images
Pour ne pas qu'un n'importe qui
Ne les télécharge

Et si le temps passe
et que tout s’efface
que tous nos nos clichés,
tout disparait..
tu n’auras plus qu’à.. tout restaurer

J'ai rangé avec soins
Dans mon processeur
Des souvenirs lointains
Des sauvegardes de bonheur

instants compressés
De nos aventures
instantanés
seront Dans mon disque dur

Je restaure d'un seul click
Tous nos rêves passés
Fichés dans l'historique
Dans ma base de données

Protégé d'un antivirus
Pour ne pas qu'un n'importe qui
Ne me vole mon amour, ma puce
Ma petite souris

 



 

LA MAIN DOUTEUSE

Est-ce la fièvre,
qui dans ma tête,
fout tout en l'air
quand je m'entête ?
Les mots me rongent,
la folie me casse,
biens beaux les songes,
mais leur longueur lasse...

Indécent par l'habit,
je ressens mes ennuis,
les relie par écrits
pour entraver l'oubli,
c'est lors d'un détour,
que je vis, caresseuse
le réconfort d'un jour,
la main douteuse...

Elle rit, elle mord,
elle crie, se tord,
Envie, mais remords,
elle s'enfuit quand tu dors...

Créateur de vie,
suant la saveur de mes efforts,
je marche, marche
et marche encore,
en passant, haletant,
doucement à pas lents,
dans ce désert de béton,
mon ombre s'égarant...

Semelles usées,
ma route s'est raccourcie,
bientôt l'arrêt,
bientôt l'ennui,
et dans la nuit se perd,
l'âme ténébreuse,
d'un pateux clochard,
cherchant ... la main douteuse.

Elle rit, elle mord,
elle crie, se tord,
Envie, mais remords,
elle s'enfuit quand tu dors...

TON AMOUR

Mon amour, mon cœur,
écoute mon cri
qui sort du fond de mon cœur,
mes derniers écrits
car j’en crève…j’en crève aujourd’hui

je t’y laisse ces mots,
je t’y laisse ma vie
mais qui vont te blesser,
je le sais aussi
mais si je crève, c’est de ton amour aussi
Mon amour, mon cœur,
n’ait surtout point de tristesse
car je n’ai pas de peur,
mais ce n’est que de faiblesse
si je crève, … si je crève aujourd’hui

Je me suis perdu au fond
de mes illusions
qui ne sont que douleur,
donnes en le pardon
alors que je crève,
d’envie de cette vie

car je crève, je crève d’amour
mais je crève… de ton amour

Mon amour, ma sœur,
excuse l’enfant,
l’amour, l’ami,
mais je n’ai plus de temps
car je crève, aujourd’hui

je ne veux pas de pleurs,
je ne veux plus de cris
mon fossoyeur en est déjà averti
car je crève de mon amour de la vie

car je crève, je crève d’amour
mais je crève… de ton amour



Petit clin d'oeil Cali


NOS MOTS (EN SOURDINE)

Fatigué, désemparé
c’est dans un dernier verre
que j’essaie, d’oublier
tes mots qui m’ont blessés

Ce soir, je sens
que les battements de mon cœur
ne sont plus les mêmes
Je le sens, battre lourdement,
serait ce, ton œdème ?

Ce sont tes mots qui m'assassinent
Laisse la rancœur de côté
Ce sont nos mots qui nous assassinent Laissons la rancœur, bb, … en sourdine

Je pense, dans l'obscurité
A nos mots d’amours, nos promesses D'accords en désaccords
ils en ont maintenant, leur faiblesse

Je sais, qu'une blessure
D'amour n'est jamais pardonnée
Je sens, que tu ressens
Nos baisers sont des morsures

Ce sont tes mots qui m'assassinent
Laisse la rancœur de côté
Ce sont nos mots qui nous assassinent Laissons la rancœur, bb, … en sourdine

Ce soir, j'étais tenté de te dire
Que j’attendrais, le temps qu'il te faut
Mais la déprime, nous envenime
Tout cela sonne faux

Ce soir, je suis saoulé de tes mots
Je n'ai même plus de toi l'envie
Juste celle, d'une étincelle
Qu'un espoir me garde en vie

Ce sont tes mots qui m'assassinent
Laisse la rancœur de côté
Ce sont nos mots qui nous assassinent Laissons la rancœur, bb, … en sourdine


LE MEDAILLON

C’est sur mon corps, dans ma chair
Que moi ton beau vainqueur
J’ai voulu graver au fer Au fer
ton petit cœur

J’avais je sais le cœur en pierre
et toi un petit cœur en or
Ce cœur tu me l’as offert
Dans un petit médaillon en or

et si nos cœurs en chœurs se lassent
et que nos corps à corps se délacent j’aurais près de mon cœur en consolation
ton cœur en décor toujours,
sur mon médaillon

C’est dans le fond d’un petit verre
qu’un jour je t’ai rencontré
mon cœur dans une rancœur délétère d’amours qui m’avaient eux blessé

J’aimais ton petit cœur de verre
qu’un jour toi aussi, on t’avait brisé
et c’est mon cœur, pied à terre
que pour toujours je t’ai donné

si nos cœurs en chœurs se lassent
que nos corps à corps se délacent
j’aurais près de mon cœur en consolation
ton cœur en décor toujours,
sur mon médaillon

C’est sur mon corps, dans ma chair
Que moi ton beau vainqueur
J’ai voulu graver au fer Au fer
ton petit cœur

J’avais je sais le cœur en pierre
et toi un petit cœur en or
Ce cœur tu me l’as offert
Dans un petit médaillon en or



Guest star mon petit coeur

 

NOS DERNIERES VACANCES

Assoupis sur la banquette arrière
dans la DS de notre père
nous longions ces bateaux étranges
de la baie des anges

allongé dans la belle voiture
je suivais ces vagues au bleu d’azur
bercé par le doux parfum
de ma mère

Nous arrivions sous les persiennes
d’une bâtisse aux senteurs italiennes accueillis par les grands gestes
de la tante Céleste

Je me rappelle encore de leurs tarentelles
je me rappelle encore de ces vieux charlots
que nous passait le soir
l’oncle Mario

mes souvenirs d’enfance
nos dernières vacances
près de St Paul de Vence

J’aimais aussi des longues promenades
dans le quartier Vosgelades
les deux cousins en goguette
sur leur mobylette

J’y revois ces tablées sans fin
où je disputais à mon cousin
quelques uns de ses œufs mimosas

Je revois le sourire de ma mère
qui venait de retrouver ses frères
j’y revois les larmes
de sa mère

Je revois le sourire de ma mère
qui venait de retrouver ses frères
j’y revois ses larmes
d’y perdre son père

c’était mes souvenirs d’enfance
c’était nos dernières vacances
près de St Paul de Vence

Petit clin d'oeil Pierre Grosz et Vincent Delerm

PETIT PAPILLON

J’avais dessiné pour que cela te rassure
sur ton mur un petit papillon
J’avais souvenir, de t’avoir fait rougir
de ma déclaration d’affection

J’avais dans tes yeux, vu que tu acceptais
avec désinvolture, ma candidature
J’ai dans ma mémoire, cette belle histoire
de nos différences, unies dans une danse

Et même si, nos anomalies
ont pu faire des moqueries
j’ai gardé dans tes yeux
ton regard amoureux

A ceux qui pensaient que ne dure,
cette aventure
c’est avec raison, et obstination
et dans l’alliance de nos différences
que nous leur avons fait lecture,
de notre décision

Et même si, nos anomalies
ont pu faire des moqueries
j’ai gardé dans tes yeux
ton regard amoureux

J’ai dessiné pour que cela te rassure
sur ton mur un petit papillon
Qui vole maintenant, et me murmure
que là-haut, la haut tu m’attends

For Paul and Kris

(and David et Saris)



Petit clin d'oeil Kris and Paul

 


LES ROSEAUX D'ACAPULCO

J'avais perdu la mémoire,
Quand s'était perdue notre histoire
J'avais trop souffert
De passer du paradis vers l'enfer

Je n'aurais jamais songé
Qu'un jour toi, tu songerais
A cet espoir illusoire
Mettre fin à mon purgatoire

J'avais perdu la mémoire
C'en est, je sais dérisoire
De penser que l'on puisse
Echapper à ton supplice

Je n'aurais jamais songé
Qu'un jour toi, tu songerais
à venir dans ma prison dont les barreaux
Sont faits de roseaux d'Acapulco

J'avais perdu la mémoire
Pour ne plus rêver sans y croire
J'avais cru oser
M'effacer de ton passé

Je n'aurais jamais songé
Qu'un jour, toi tu oserais
Venir près de moi t'asseoir
Comment as-tu pu le concevoir ?

J'avais perdu la mémoire,
Quand s'était perdue notre histoire
J'avais trop souffert
De passer du paradis vers l'enfer

Je n'aurais jamais songé
Qu'un jour toi, tu songerais
à venir dans ma prison dont les barreaux
Sont faits de roseaux d'Acapulco


Le vocable d'Acapulco
viendrait du dialecte Náhuatl : " site où se trouvent des roseaux ". Légende : ce vocable est lié à la légende indienne d'un amour impossible entre le Prince des Roseaux (Acati) et la Princesse de la Pluie Quiahuiti. Les larmes du Prince devinrent étang, peuplé de roseaux ; la Princesse se transforma en nuage pour partir à la recherche de son amour : quand elle reconnut les roseaux, elle reprit sa forme de pluie qui rejoignit le site de son bien aimé. Cela se passait au-dessus de la Baie d'Acapulco.



Petit clin d'oeil Biolay

 



CA ME SAOULE

j’ai décidé, j’étais incertain
De me faire ausculter par mon médecin
Il a tâté, testé ma pulsation
Dis que J’avais le pouls en érection

J’avais des crises, trop de colères
Malgré mes prises, d’alcool, de somnifères
J’ai dû noter, faire une liste
Des conseils de mon généraliste

Y a trop de toutous, de toutous cadors
Qui se la jouent, méchant médor
Attention la ligne, sinon je t’aligne
Et si tu râles, c’est la leçon de morale

Je me suis fait les crocs sur mon écran
Trop d’amis, d’inconnus, tous Indifférents
Y a que du porno jamais rien d’excitant
Et tellement d’infos qui sonnent faux

Ca me saoule de devoir toujours m’excuser
Ca me saoule de les voir tout m’expliquer
Ca me saoule de savoir que c’est toi qui sait

Ca me saoule….




NE PENSER

Je me suis levé ce matin
Beaucoup trot tôt
Je te regarde dans le lit, endormie…

Sous la douche j'efface,
Les traces de mon sommeil,
J'efface les infos
sous les gouttes d'eau

Je me suis levé ce matin
J'ai pris seul mon café
Je flâne, vague à l'âme
sur le canapé

J'ai trop à faire
Et pourtant qu'une seule envie
Venir te rejoindre dans ton lit

J'en ai marre, des ces pensées dépensées
J'en ai marre, moi qui n'aimerait n'avoir qu'à penser…
Ne penser qu'à toi.. qu'à toi et moi,
ne penser qu'à nous,
rien qu'à nous..

Je me suis levé ce matin
Et suis déjà si loin de toi
Je marche dans la ville
les pensées à domicile

J'ai le regard qui s' distrait
Sur ma pendule
je pense au retard
que j'accumule

J'en ai marre, des ces pensées dépensées
J'en ai marre, moi qui n'aimerait n'avoir qu'à penser…
Ne penser qu'à toi.. qu'à toi et moi,
ne penser qu'à nous,
rien qu'à nous..

Je me suis levé ce matin
avec la décision
de leur offrir ma démission
J'avais trop d'affaires
Et plus assez d'envie
Juste celle de venir
me glisser dans ton lit..

J'en ai marre, des ces pensées dépensées
J'en ai marre, moi qui n'aimerait n'avoir qu'à penser…
Ne penser qu'à toi.. qu'à toi et moi,
ne penser qu'à nous,
rien qu'à nous..



Guest star mon petit coeur


PAPIER

Le jour de ma naissance,
on a inscrit sur un papier,
mon nom, mon identité.

A six ans, douce enfance,
on m'a remis un cahier
pour écrire leurs pensées.

En pleine adolescence,
j'ai gardé les mots,
mais refusé leurs idées.

Est ce ma délinquance,
ou le refus d'être sot,
très déçus, ils m'ont renvoyé.

Papier, je ne veux y marquer
que des mots
des mots qui vont te toucher
papier, je ne veux y marquer
que des mots
Des mots du verbe aimer

A vingt ans d'existence,
mes phrases les ont choqués,
pour peine, il s m'ont censuré.

Mais j'aime l'indécence,
et je transcris mes idées,
nul n'est censé les déchiffrer.

Sur un banc, je fais la manche,
mais ces mots que j'ai rédigés
m'ont fait un jour te rencontrer

Et depuis mais quelle chance
de te dire à volonté
que je t’aime et que je t’aimerai

 

JUSTE UN JE T'AIME

Juste un baiser doux
Déposé dans ton cou
Juste un baiser fou
Tout doux tout doux

Juste une caresse
Sous forme de sms
Juste un sos
Pour un peu de tendresse

Juste un je t'aime, je t'aime,
Juste un je t'aime, je t'aime,

Juste un sourire
De tes lèvres qui me chavire
Juste sentir
Ton cœur s'entrouvrir

Juste cette sensation
Avec un brin d'émotion
une confession
pour un peu d'attention

Juste un je t'aime, je t'aime,
Juste un je t'aime, je t'aime,

Juste dans mes yeux
Ce reflet délicieux
Celui de tes yeux
De ton regard malicieux

Juste ton odeur
Celui d'une jolie fleur
Fleur que j'effleure
Jje sais j'ai cet honneur

Juste un je t'aime, je t'aime,
Juste un je t'aime, je t'aime,

 


LAISSE MOI POUPEE

J'ai déposé mon cartable,
Devant son tas de sable,
J'ai sorti mon sac de billes,
Pour épater ses yeux de petite fille,

mais quand elle eut mal au coeur
et qu'elle voulut que je fasse le docteur
je lui ai concédé un sourire
juste avant de lui dire

laisse moi poupée,
car si je m'avère
tu vas me faire tout quitter
quitter de gosse mon univers
pour tes contes de fées ratés.

Je suis retourné dans la classe
Me suis assis à ma place,
J'ai sorti mes stylos billes,
Pour dessiner des c cédilles,

Mais quand j'ai vu la maîtresse,
Me féliciter de ma paresse,
je lui ai concédé un sourire
juste avant de lui dire

laisse moi poupée,
car si je m'avère
tu vas me faire tout quitter
quitter de gosse mon univers
pour tes métiers de tarés.

Le soir devant ma console,
Les yeux éblouis de lucioles
Jusqu'à ce que, par la fenêtre
Ma mère l'a fasse disparaître

Mange ta soupe mon enfant
Je veux que tu sois le plus grand
je lui ai concédé un sourire
juste avant de lui dire

laisse moi poupée,
car si je m'avère
tu vas me faire tout quitter
quitter de gosse mon univers
pour un enfer de déjantés.


Petit clin d'oeil Bénabar

ROSE EMELYNE

C'est je pense,
Avec élégance
Qu'elle se lève tous les matins

Je l'imagine
en mousseline
en nuisette en satin

Dans le vestibule
Où elle déambule
Théo dort en silence

Juste une caresse
Car son matou paresse
Dans des ronrons de somnolence

Rose Emeline
Est un sourire du quotidien
Juste une intime au féminin

Après la douche
Deux petites retouches
son reflet lui sourit

une once de sucré
dans un peu de café
Et déjà dehors elle s'enfuit

D'un pas de danseuse
La parfumeuse
Dans les rues étourdit

Dans un sillage
Les sourires de passage
Qui comme moi sont séduit

Rose Emeline
Est un sourire du quotidien
Juste une intime au féminin

 

 



PETIT FILOU

J'ai eu 5 ans, y a pas si longtemps
et j'ai toujours dans ma tête,
Ces souvenirs d'enfant, de petit garnement
qui aime faire valser les sonnettes

Petit gavroche, y a dans ma poche
de petits bouts de biscuits au beurre
et dans mon sac une brioche
que mon couteau de poche
te découpera tout à l’heure

Suis un petit filou, qui pique les sous
je fais la manche à la messe

Pour des machines à sous,
des manèges à deux sous
tous les dimanche à la kermesse

J’ai mis un lézard dans mon falzard
Je dis même que c'est un serpent
j’ai troqué ton malabar,
pour tes deux carambars
que j’ai coincé dans mes dents

Am stam gram,
pic et pic et colegram
Touche pas à mon cœur
à mon âme d'enfant.

un lance-pierres, des débris de verres
de petits jeux innocents
c’est à coups de pierres
que je refais ma petite guerre
suis jamais mort toujours vivant

Et c’est-dans ma cabane,
niché sur le platane
et sans aucune canne à pêche
que je taquine, de drôles de sardines
Avec mes pétards à mèche

Am stam gram,
pic et pic et colegram
Touche pas à mon cœur
à mon âme d'enfant.


Petit clin d'oeil Renaud







LA MAISON DE RETRAITE

Elle a dû leur remettre la clé
remettre la clé de son passé
et ne garder dans son manteau,
d'Henri, que la photo, l'anneau

Qu'ont ils fait de son Titi
Les chiens içi ne sont pas admis
Piqué, ça elle ne sait même pas
Ce qu'ils leur font à la s.p.a

Elle sait juste que la vie s'arrête
A la maison de retraite
mais elle sait aussi qu'Henri l'attend
que dans leur cœur, ils ont 20ans

Son jardin n'aura plus les belles couleurs
Qu'ont ces petits jardins du bonheur
Les fleurs avec le temps s'y sont fanées
Plus de mots doux à leur fredonner

Elle n'a su oser ce regard en arrière
En quittant son lopin de terre
Trop d'années données en sacrifice
Pour finalement crever à l'hospice

Elle sait juste que la vie s'arrête
A la maison de retraite
mais elle sait aussi qu'Henri l'attend
que dans leur cœur, ils ont 20ans

Ses enfants lui ont fait comprendre
Qu'il valait mieux ne pas attendre
Un accident, une maladresse
Et leur excuse, sa vieillesse

Dix ans déjà qu'il est parti
Son unique amour, son Henri
Elle sait que lui au moins l'attend
Pour rattraper enfin tout ce temps

Elle sait juste que la vie s'arrête
A la maison de retraite
mais elle sait aussi qu'Henri l'attend
que dans leur cœur, ils ont 20ans

Dans son manteau, aussi quelques graines
Ces présents que l'on offre aux rats
Cas parasites qui nous gangrènent
Avec ce mot, Henri m'attend, comprenez moi…

 


MAUX BLEUS

Tu pleures, car il pleut,
Il pleut dans ta forteresse
Tu pleures, car il pleut
Dans ton jeu, plus aucune carte maîtresse

Ou sont tous tes atouts…
Ou sont tous tes atouts…

J'effleure ton bleu
Trop de bleu sur tes beaux yeux
J'effleure tes bleus
Car tu pleures, il pleut

Ou sont tous tes atouts…
Ou sont tous tes atouts…

Le temps assassine
Les gens qu'il redessine
Le temps laisse des traces
Dans ces reflets que tu effaces

Tu pleures car il pleut
Plus d'atout, d'atout cœur
Tu pleures car il pleut
Trop de sourires moqueurs

Ou sont tous tes atouts…
Ou sont tous tes atouts…

J'effleure ton regard
Je ne peux que passer la main
Trop de noir dans ce regard
Trop de noir quand tout s'éteint

Ou sont tous tes atouts…
Ou sont tous tes atouts…

Le temps assassine
Les gens qu'il redessine
Le temps laisse des traces
Dans ces reflets que tu effaces

Tu pleures, car il pleut,
Il pleut dans ta forteresse
Tu pleures, car il pleut
Dans ton jeu, plus aucune carte maîtresse

Ou sont tous tes atouts…
Ou sont tous tes atouts…


Petit clin d'oeil Gainsbourg
et Gloria Swanson Sunset Boulevard
et Christophe pour le titre

 

 


 

THAT'S A LOVE

J'ai dans les yeux,
une poussière d'ange
Je sens qu'elle m'en surine,
cela me démange
serait ce ta liqueur
qui me fond dans le corps
J'ai depuis mon cœur
tout en désaccord

On s'est étourdi
de nos substances
Nous voilà maintenant punis
de turbulences
Est ce de m'avoir soufflé
ta délivrance
J'en ai moi depuis
perdu reconnaissance

That's a love, just a love…

Sur mon corps en échange
Tu as brisé toutes tes phalanges
ta douleur depuis longtemps
je l'endosse
C'est mon âme maintenant
que tu désosse

That's a love, just a love…

Serais tu devenue tortionnaire
Car tu me tue sans préliminaires
tu veux que je m'acquitte
de mes créances
rassure toi je ne sollicite
aucune clémence

That's a love, just a love…

J'ai dans les yeux,
une poussière d'ange
Je sens qu'elle me surine,
est ce toi mon ange ?

 

MÊME SI

J’aurais aimé dire à mon père
que je l’aimais, même si…
J’aurais aimé dire à ma mère
que je l’aimais aussi, même si…

J’aurais aimé
renaître dans un lit,
un autre que celui-ci
Où j’en aurais pleuré,
pleuré d’amour,
loin de ces regrets, même si…

J’ai fui la vie, j’ai fui l’amour,
n’ai fait que de mauvais détours,
J’ai fui la vie, j’ai fui l’amour,
et tout ça est sans retour..

J’aurais aimé de pays en pays, m’ouvrir au monde, même si…
J’aurais fait valser à l’infini,
cette putain de mappemonde,
même si…

J’aurais aimé me rouler
dans les champs,
des champs de blé, même si…
y roulent aussi des enfants,
qui auraient pu être mes enfants, même si…

J’ai fui la vie, j’ai fui l’amour,
n’ai fait que de mauvais détours,
J’ai fui la vie, j’ai fui l’amour,
et tout ça est sans retour..

J’aurais aimé
que l’on m’apprenne,
à dire des mots d’amour
mais que l’on se souvienne,
que ces mots m’ont blessé aussi..

J’aurais aimé vivre de frissons,
à ton unisson, même si…
Je n’ai frémi que par la boisson,
ma cruelle amie, même si…

J’ai fui la vie, j’ai fui l’amour,
n’ai fait que de mauvais détours,
J’ai fui la vie, j’ai fui l’amour,
et tout ça est sans retour..

J’aurais aimé dire à mon père
que je l’aimais, même si…
J’aurais aimé dire à ma mère
que je l’aimais aussi, même si…

tout ça est maintenant
sans retour..




Petit clin d'oeil Adrien



NE CHANGE PAS

C'est cher Ange, dans une de vos lettres,
Que j'avais le jour de mes 16 ans
Inquiet, je sais, griffonné ces mots
Qu'il est temps de me remettre

Vous pour qui je fus l'amant
Amicalement, pourriez vous relire
Ces mots, ces quelques mots
Que vous rêviez de m'écrire

Ne change pas, ne change pas…
Reste-toi, reste-toi…

J'avais cher Ange ce bel espoir
Dans vos yeux alors étourdis
De rester ce jeune amoureux
Rêveur inassouvi

Je sais mon cœur, que j'avais peur
Que dans vos yeux d'ange
Je ne sois rien de plus,
que l'un de ces êtres superflus

Ne change pas, ne change pas…
Reste-toi, reste-toi…

Helas mon cœur, ces mots n'ont suffit
A calmer l'arrogance
D'un homme aigri, qui aujourd'hui
A perdu son enfance

C'est cher Ange, dans une de vos lettres,
Si loin, hélas de mes 16 ans
Que j'avais , je sais, griffonné ces mots
Qu'il est temps de me remettre

Ne change pas, ne change pas…
Reste-toi, reste-toi…



Petit clin d'oeil
Cyril POMES


 

TON APPARTEMENT

J’ai les bœufs qui me filent,
perdu ton code civil
et ta sœur qu’attend
mon enfant
T’as reluqué mon baston
dans mon pantalon
l’avait plus très l’air
d’un accordéon

oui t’as pas su et j’aurais dû, laisser tomber la cook,
pour ton look
oui t’as pas su et j’aurais pas dû,
je t’en reparlerai  sur ton babybook

Je n’ai plus de tune
et quand je vois ta lune
Je me demande :
t’es la sœur à Fernande ?
J’ai niqué la fente  de ta tirelire
Et t’as même pas essayé,
de me l’interdire

oui t’as pas su et j’ai pas pu,
nous mettre à l’amende,
nous mettre a l’amende
oui t’as pas su et j’ai même pas pu, et toi qui me demande
quand c’est que tu débandes ?

J’ai cassé ta Ferrari,
dans le mur de ton père
Ca craint c’est un fan
de Nique ta mère
J’avais pas d’autre solution,
pour pas te faire don
De ma reconnaissance,
et celle de ma semence

oui t’as pas su et j’aurais dû,
filer à la française
oui t’as pas su et j’ai même pas pu, enfiler ma capote à l’anglaise

oui t’as pas su et j’aurais pas dû, me paumer sous tes attouchements
oui t’as pas su et j’aurais pas dû,
je m’enfume les tympans,
dans ton appartement



MON SOUVENIR EMU

Donne moi quelques indices
qui puissent calmer mes tourments,
calmer cette cicatrice
que vient de me faire le temps

Dis moi quel était cet homme
que j’étais avant 
avant ce maudit somme
de mes souvenirs dans le temps

J’ai perdu mon histoire
Je n’ai plus mon vécu
et toi seul dans ma mémoire,
me rappelle un souvenir ému

Raconte moi des instants
de ma vie, de mon parcours
ai-je eu des enfants ?
ai-je eu des amours ?

Peux tu aussi me dire
qi j’étais un homme élégant
ou l’un de ces satyres
l’un de ces hommes décevants

J’ai perdu mon histoire…

Peux tu me faire le récit
ou un compte rendu
de mes péripéties
de tous mes coups tordus

Peux tu me conter encore
l’histoire de cette femme
dont les images s’évaporent
et dont j’ai toujours gardé la flamme

J’ai perdu mon histoire…

Dis moi, est ce une coïncidence
si perdu dans tes yeux
je m’y sens en confiance
je m’y sens beaucoup mieux

 

 





 

 

SDF (SANS DEFENSE)

Quitte à crever comme un chien
dans l'une de vos fosses funéraires
laissez moi crever,
le cul par terre
Ne cherchez point à me cacher
Sous un tas de couronnes mortuaires
laissez moi crever le cul par terre

Je n'ai jamais, de vous eu
ne serait ce qu'une main tendue
aussi laissez moi je vous prie,
crever ainsi

Prenez bien soin de ne prévenir,
ni mes sœurs ni mes frères,
mais dites à mes enfants
que j'étais leur père
tous mes amis eux, sont partis
se terrer à Nanterre
Je n'ai plus que mon chien,
prenez en soin

Je n'ai jamais, de vous eu
ne serait ce qu'une main tendue
laissez moi je vous en supplie,
crever ainsi

Evitez de venir me cracher
vos sermons délétères,
laissez moi crever le cul par terre
excusez de cette aigreur
que j'ai dans le cœur
La souffrance me l'a rendu
sans défense

Je n'ai jamais, de vous eu
ne serait ce qu'une main tendue
aussi laissez moi je vous le redit, crever ainsi

for régis sdf vincennes



Petit clin d'oeil
Régis sdf Vincennes





VOS YEUX NOIRS

Chante tzigane,
Sur cet air de violon
Qu'un vieux radio cassette
Joue en air de fond

Joue le vieux manouche
Cet air démodé
Sur tes pauvres touches
Désaccordées

Peu d'espoir, si peu d'espoir
Peu d'espoir
dans vos beaux yeux noirs

Danse gitane
Sur ce flamenco
une sévillane
dans un couloir de métro

Dis moi bohémienne
Quel est notre avenir
Ma main dans la tienne
Dois je vivre et toi mourir

Peu d'espoir, si peu d'espoir
Peu d'espoir
dans vos beaux yeux noirs

Blessé que l'on t'appelle
Voleur de poule
Toi le romanichel
Toi que l'on refoule

de ces plages où les vagues
remplacent l'eau courante
qui manque à vos terrains vagues
aux odeurs indécentes

Peu d'espoir, si peu d'espoir
Peu d'espoir
dans vos beaux yeux noirs

Une caravane pour carrosse
Tu rêves petite roumaine
Qu'un beau zingaros
Te fasse princesse de bohème

Mais loin de ton pays
Dans une obscure roulotte
Tu pleures ton mari
Et tes enfants que l'on menotte

Peu d'espoir, si peu d'espoir
Peu d'espoir
dans vos beaux yeux noirs

Un génocide
N'aura même pas effacé
Dans nos mémoires vos rides
Et cet éternel rejet

Peu d'espoir, si peu d'espoir
Peu d'espoir
dans vos beaux yeux noirs



Petit clin d'oeil Zaiti

MA REVERENCE
(Arrangements et cuivres René Fortuné )

Je viens de glisser
un petit baiser dans ton cou,
j’ai senti ton souffle m’effleurer
Tu dors dans un sommeil profond,
pendant que mon corps glisse sous la douche, puis je prends le temps, délicatement
de me recoiffer

j’évite sur le palier le vieux matou,
surprit de me voir levé si tôt..
j’aperçois sur le buffet,
ce petit carnet
ou si souvent nous y laissions
de petits cœurs dessinés,
je t’y inscris ces derniers mots..

J’ai caressé mon alliance,
avant de vous écrire
ces quelques mots
mon cœur, mes amours,
je vous tire, ma révérence

Collées au frigo, de belles images
qui elles me rappellent
nos plus beaux instants de bonheur,
mon regard se perd sur ces indices précieux ils vont devenir pour toi,
je le sais, douloureux
puis J’enfile ton vieux pull over,
celui qu’un soir de noël
tu m’avais gentiment offert ,
je l’ai toujours gardé
car il a su conserver
comme de petits secrets
les effluves, si folles
celles de notre passion.

J’ai caressé mon alliance,
avant de vous écrire
ces quelques mots
mon cœur, mes amours,
je vous tire, ma révérence

Ta porte vient de se fermer
derrière moi,
je sens un air frais,
une caresse glacée sur mes joues
mon ombre, elle,
se joue des lumières
de quelques lampadaires,
je marche silencieusement, rêveusement
le long d’une ligne
d’un chemin de fer,
au cœur de cette nuit,
un cabot vient d’aboyer,
lui aussi n’aime pas le silence,
ils ont dû l’attacher
lui aussi voulait s’en aller..
Sauront-ils me pardonner ?

J’ai caressé mon alliance,
avant de vous écrire
ces quelques mots
mon cœur, mes amours,
je vous tire, ma révérence




Petit clin d'oeil René Fortuné
Michel Delpech, Charlélie Couture


 

ENFANTS
D'UN (AUTRE) MONDE


A lire vos nausées nauséabondes
On devrait laisser des enfants
qui eux ne rêvaient aussi
que d’un autre monde
Crever, affamés dans un camp

Vomir sur des réseaux,
certains y excellent
Je voudrais cependant
que l’on se rappelle
Qu’il n’y a pas si longtemps
c’était dans des camps
Qu’on exterminait des « excédents »

Ou va le monde,
ou vont les gens
Quand meurt un enfant
Que ferait ce monde,
que feraient ces gens
S’il mourait leur enfant

Comment ne penser
qu’à ses rêves
Quand près de nous
un enfant y crève
Comment oublier que l’abandon
de leur terre est due aux canons
Ou va le monde,
ou vont les gens
Quand meurt un enfant
Que ferait ce monde,
que feraient ces gens
S’il mourait leur enfant

Combien d’enfants morts encore
Pour que l’on se soucie
de leur sort
Combien de leur cris,
de leurs souffrances
pour que l’on oublie
cette malveillance

Ou va le monde,
ou vont les gens
Quand meurt un enfant
Que ferait ce monde,
que feraient ces gens
S’il mourait leur enfant



Petit clin d'oeil aux enfants
qui rêvaient ...
d'un autre monde


 

SOMNOLENCE

Je sens mon nez couler,
J'ai la larme à l'œil,
Je me sens coincé
Entre vos deux recueils

Tout au fond de mon cercueil…
J'ai beau frapper,
Insister, je ne sent
Que ce putain d'encens
Je sent, qu'on me descend

Bon Dieu,
Mais quelle est cette somnolence ?
J'ai dans les yeux
Toute mon existence

Je tape des pieds,
J'ai les ongles en sang
Je me casse le nez
Personne qui m'entend

Ma voix se perd, je désespère…
Y a pas d'interrupteur
Dans cette foutue noirceur,

Juste, j'estime
Des parois en feutrine
Mon air, qui se dissémine

Bon Dieu,
Mais quelle est cette somnolence ?
J'ai dans les yeux
Toute mon existence

Je sens une gêne,
Dans mon oxygène
Je sent que l'on aspire
L'air que je respire
Je ne sent, que des soupirs

Je sent des rongements
Dans mes ossements
Pas assez de place
Pour ma carapace
Je le sens c'est sûr, ça me tracasse…

Bon Dieu,
Mais quelle est cette somnolence ?
J'ai dans les yeux
Toute mon existence


 

L'AMERIQUE A NOUS

James Dean, Maryline,
Les salles s'illuminent,
mais eux s'éliminent.

Harlem qui décolle
quand Charlie s'affole
l'oiseau lui s'envole.

La lune a sa dose
de tunes et d'exploses
give me money please, 
on chante pour les bonnes causes.

Aux guerres de défenses,
où est l'indépendance ?
seule une statue encore, s'en offense.

L’Amérique à nous, on se l'est vécue
dans nos cœurs de gosses
on y a cru...

Immeubles et buildings,
ou Kong fut le king
détonnent ils de Sing-Sing.

Quand Buffalo s'approche,
les indiens décochent
mais pourquoi les parquer au cinoche ?

L’Amérique à nous, on se l'est vécue
dans nos cœurs de gosses
on y a cru...

 



Petit clin d'oeil Martin Luther King


LE JOUR SE LEVE

Est ce ton cœur qui
Bat si fort cette nuit
Si fort qu'il te réveille
Car tu n'as plus sommeil

Est ce les mots que tu as dit
Qui te hantent cette nuit
Ces mots qui en toi sommeillent
Et qui te tiennent en éveil

Le jour se lève
Sera t'il là
Le jour se lève
Serais je encore là

L'as tu entendu
Quel est ce bruit que tu as perçu
Non, ce n'est pas lui
Mais l'heure qui tourne près du lit

Pourquoi n'est il plus dans ton lit
Te dire que t'es la plus jolie
Pourquoi son insistance
A prendre de la distance

Le jour se lève
Sera t'il là
Le jour se lève
Serais je encore là ?

Est ce toi ou lui
Qui n'a pas voulu de compromis
Qui a manqué de tolérance
Qui n'a pas su faire confiance

As tu trop évolué
Et nuit a sa personnalité
Tu ne parles que de défense
Et lui bien sur s'en offense

Le jour se lève
Sera t'il là
Le jour se lève
Serais je encore là

 



Petit clin d'oeil Marcel Carné
pour le titre

LES CONSTELLATIONS

C'est dans un ciel de mille étoiles
Que je dessine en prenant l'air
Des esquisses qui sur ma toile
Disparaissent au lever solaire

Un mouton, un aéroplane
Une comète qui s'enflamme
Andromède souriant a Persée
Sous le regard de Cassiopée

Mais la plus belle
De toutes les constellations
Elle étincelle
La nuit dans tes yeux

J'ai moi aussi bien souvent
Passé blanches toutes mes nuits
A retoucher en gommant
Ou refaire mes croquis

La ressemblance d'un gémeau,
l'équilibre d'une balance
je réajuste et affine
les étoiles qui les dessinent

Mais la plus belle
De toutes les constellations
Elle étincelle
La nuit dans tes yeux

Mes fusains sont des fusées
Et les fuseaux que je tisse
Sur ma toile les nuits d'été
Sont les cheveux de Bérénice

La nuit je rêve d'être mis en orbite
Pour diriger de ma baguette
Cet orchestre de satellites
Pour que virevoltent les planètes
.
Mais la plus belle
De toutes les constellations
Elle étincelle
La nuit dans tes yeux



Petit clin d'oeil Aznavour

et Françoise Hardy

AMOUR

Amour,
Je veux voir dans tes yeux
L'amour
D'un regard langoureux
Amour,
Je veux sentir ton envie,
D'amour,
Quand tu t'offres ainsi
Amour,
Je veux que tu ressentes
L'amour
d'une longue descente
D'amour,
Dans un doux paradis
D'amour
Et de plaisirs interdits
Aimer…
Aimer d'amour,
Aimer d'amour à mort,
T'aimer mi amor…
Amour,
Je veux sentir ton corps
Amour…..eusement
m'enlacer
amour,
je veux sentir ton cœur
amour… eusement
frissonner 
Aimer…
Aimer d'amour,
Aimer d'amour à mort,
T'aimer mi amor…
amour,
me sens tu frémir
d'amour,
car je dois finir
amour,
cette incartade
d'amour,
par une estocade
Aimer…
Aimer d'amour,
Aimer d'amour à mort,
T'aimer mi amor…




Petit clin d'oeil Casa del papel



 

MON COEUR M'A LACHE

Courir dans les champs
De blé, l'été
Mordre à pleine dents
l'un de tes fruits, d'envie.

Laisser s'envoler
L'argent, dans le vent
Tout hypothéquer
Juste pour un peu de temps

Mais mon cœur vient de lâcher
Mon cœur vient de me lâcher...

S'ouvrir le jour au monde
Fuir son mal de mère
En faire dix fois le tour
Juste pour changer d'air

Et réunir
un soir tous les amis,
Pour boire et leur dire
Que sans eux la vie n'a pas de vie

Mais mon cœur vient de lâcher
Mon cœur vient de me lâcher...

Rêver d'avenir
Te faire un enfant
Te voir lui sourire
Redevenir enfant

Prendre le temps
D'aimer, de l'aimer
Prendre surtout le temps
De t'aimer...

Mais mon cœur vient de lâcher
Mon cœur vient de me lâcher...

 



Petit clin d'oeil Bernard L.

TCHOUTINA

De ses doigts elle efface
les quelques traces
qu’ont laissé la buée
sur son reflet

Elle attend, attend
attend patiemment
devant ses yeux embués
qu’il y passent des gens

Parfois quelques images
le son d’un accordéon
lui rappelle son père
et son jeune âge
dans les montagnes du Piémont

Son pied tape, tape le temps
le temps d’une curenta d’antan
elle qui a toujours rêvé de danser
ne dansait qu’avec son Jean

Dov’è Lucia
Questa bambina
che nel suo paese
se chiamava Tchoutina

la télé reste allumée
mais les infos l’ont fatiguée
elle attend patiemment
quelques divertissements

Elle a vu passer tant de temps
le temps des fleurs,
le temps des enfants
Elle a vu passer tant de gens
le temps des pleurs
ceux de son Jean

Dov’è Lucia
Questa bambina
che nel suo paese
se chiamava Tchoutina

elle vu passer aussi tant de rires,
des rires, de sourires
mais seule maintenant
elle attend son tour patiemment

Quelques larmes,
jamais de plaintes
son bon dieu sait
qu’elle est une sainte
il attend lui aussi patiemment
il attend en chantant

Dov’è Lucia
Questa bambina
che nel suo paese
se chiamava Tchoutina

Petit clin d'oeil Tchoutina


OUZO

Ouzo mon ami,
fais moi rêver de ton pays
Paros est, tu le sais dans mon cœur
je connais ses ruelles par cœur

ouzo laisse donc,
laisse donc les naïades
te noyer dans ce doux son
au doux son des de tes Cyclades

Ouzo mon ami
j’aime ton ivresse
sur le port d’Aliki,
dans un de ces petits cafés de Lefkes

Ouzo, laisse moi
laisse moi te partager à tous ces plats Ouzo et Dolmadakia,
ouzo et Spanakopita

Ouzo berce moi,
berce mon coeur dans Parikia
Ouzo, fais moi rêver
de bonheur au Symposium café

Ouzo mon ami,
que j’aime, j’aime te dire des je t’aime soufflés par ton Meltem
qui me souffle ces mots si fort dan la nuit

Ouzo, fais moi rêver
de Parikia à Naoussa
dis moi où encore t’aimer,
dis moi où ça, où ça ?

Ouzo berce moi,
berce mon cœur dans Parikia
Ouzo, fais moi rêver
de bonheur au Symposium café

 

Souvenir d'un verre d'Ouzo prit au Symposium café de Paros en 2016 lors d'un voyage fait avec mes enfants et mon amour, le tout bercé par un morceau de Nick cave and the bad seeds.. je me suis senti à ce moment précis être un des hommes les plus heureux au monde....

Petit clin d'oeil
Symposium café Paros

 

 

CONFIDENT

Et si un jour,
Inévitablement
Tes rêves ne sont
Plus que déraisons

Des rêves
Rêves de lumières
Rêves de poussières
Imaginaires

Je n'aurais
Alors que pour choix
Celui
De me taire
Et de n'être
n'être que pour toi
que celui
Qui sera...

Un ami, un amour
Tout simplement
Un confident

Et si
inconsciemment
les mots dits
nous ont détruits
Et que
dans ton cœur
plus à l'abri
je ne suis

Je n'aurais
Alors que pour choix
Celui
De me taire
Et de n'être
n'être que pour toi
que celui
Qui sera ...

Un ami, un amour
Tout simplement
Ton amant...

 


 

MADEMOISELLE

Mademoiselle, j'ai vu dans vos yeux, cette étincelle qui me rend amoureux. J'aimerai tant, être l'amour, l'envie, être l'unique amant, l'amant de votre vie.

Mademoiselle, je n'ai que mon cœur, un cœur qui n'appelle que peu de bonheur.
Il est souvent, si souvent sans vie,
la vie avant, l'ayant étourdi.

Mademoiselle est ce votre parfum ? car j’ai mon cœur qui en frémit de frissons
et j’ai voulu avec cette chanson
vous tendre un petit hameçon

Mademoiselle,
j'ai vu un sourire
sur vos lèvres au goût de sel
que je viens de conquérir.

Mademoiselle,
j'ai vu dans vos yeux,
une étincelle
qui me rend... heureux.



Guest star mon petit coeur

A TOUT A L'HEURE

J'ai parsemé tes cendres
Dans ce pré, tu me l'avais demandé
Promets moi que d'ici décembre
Promets moi de t'y voir pousser
Promets le moi d'ici décembre
Sinon, moi aussi je m'en irai…

J'ai semé un sourire
Le long de ce long chemin
Ou résonnaient souvent tes rires
Tes rires qui se sont éteints
Ou résonnaient souvent tes rires
Moi aussi, tu sais je m'éteins…

J'ai vu pousser une fleur
Qui a fleuri mon jardin
Il n'y avait plus que des pleurs
Il n'y avait plus que mon chagrin
Il n'y avait plus que mes pleurs
Et les pleurs, on en meurs…

De peur que le temps ne rature
Nos souvenirs, ton image
J'ai dessiné sur un vieux mur
Mon héritage
J'ai dessiné sur un vieux mur
Les traits de ton visage

Pour que rien ne s'efface
J'ai même laissé en place
Ta voix sur le répondeur
Mon amour à tout à l'heure
Ma voix sur le répondeur
Mon amour,.. à tout à l'heure…



Petit clin d'oeil Chr...

 

SAUVE MOI

Je pleure comme un enfant
Sais pas ce qu'il me prend
Je sens que la vie Je sens que ma vie, tout qui s'enfuit

Je rêve d'océan
mais aussi de nœud coulant
Sais plus où j'en suis
Sais même plus qui je suis

Suis dans une impasse,
Sais pas ce qui s'passe
Je suis plus moi
Suis dans une impasse,
où tout s’efface
oh bébé, Sauve moi...

Je crève de n'être qu'un temps
que cet être de sang
dont la vie ne se passe
de ce parfum d’infini

Avec cet abcès dedans
Qui lentement
Crève mes rêves
Me crève, faut que j'm'en relève

Suis dans une impasse,
Sais pas ce qui s'passe
Je suis plus moi
Suis dans une impasse,
où l’on m’efface
oh bébé, Sauve moi...

Je n’ai plus de cœur qui palpite
Juste un cœur qui s'agite
Tout en moi est en émoi
Tout en moi n'est plus moi

Et j'ai pourtant ces quelques larmes
Qui t'alarment
je sens que tu respire,
je sens qu’avec toi je respire
même si…

Suis dans une impasse,
Sais pas ce qui s'passe
Je suis plus moi
Suis dans une impasse,
j’veux pas qu’on t’efface
oh bébé, Sauve moi...

JE SERAI TOUJOURS LA

Pour ne pas que mes silences
ne soient pris
pour de l'indifférence
Pour ne pas que des regrets
Viennent un jour les remplacer

Pour ne pas que mes absences
ne creusent en toi
trop de souffrances
Pour que sur les chemins
de nos vies
Tu ais toujours ce raccourci

Je veux que tu saches,
Que je serai toujours là...

Pour que les angoisses et les doutes
Toutes ces peurs que tu redoutes
Ne sèment dans tes certitudes
Ce lot de craintes, d'inquiétudes

Et que la nuit n'attise
Ces ombres qui te terrorisent
Pour que des relents de tristesse
Le jour eux ne t'oppressent

Je veux que tu saches,
Que je serai toujours là...

Si c'est des larmes amères
Qui te coulent quand tu désespères
Si tes rires n'ont plus
leurs éclats qui m'ont ému

Et pour que dans un lendemain
disparaissent enfin tous tes chagrins
C'est d'un sourire complice
Que j'apaiserai tes cicatrices

Je veux que tu saches,
Que je serai toujours là.
..

 



Petit clin d'oeil
à l'Amour de ma vie

Guest star mon petit coeur

 

 


ETERNELLEMENT

Mon Amour, mon Amour,
la vie m’a laissé le temps
de venir encore un instant
Encore un jour, encore une nuit ?
Je ne sais quel sera mon sursis..
Mon Amour, mon Amour,
ne perdons plus ce temps
il est devenu impatient

et vivons à la folie,
ces instants de vie
profitons de ce répit

Remémore moi,
quelques un de nos souvenirs,
pour qu’encore et encore
je puisse te les refaire découvrir
Remémore moi,
juste l’un de ces souvenirs
pour qu’encore et encore,
je t’aime et t’y désire

Mon Amour, mon Amour,
je t’ai tellement aimé
qu’il va falloir bien fouiller

Dans ce coffre-fort,
où sont tous nos trésors
dans nos cœurs si bien cachés

Mon Amour, mon Amour,
et si nous revivions seulement
celui de nos 20 ans

Nos cœurs qui chavirent,
et ton sourire
arrêtons ainsi le temps

Remémore moi,
quelques un de nos souvenirs,
pour qu’encore et encore
je puisse te les refaire découvrir
Remémore moi,
juste l’un de ces souvenirs
pour qu’encore et encore,
je t’aime et t’y désire

Mon Amour, mon Amour,
je vois la vie venir m’ôter
son battement

mais petit voleur,
j’ai gardé dans mon cœur
ton cœur qui lui y bat, éternellement…

 


CORRIDOR

J’ai le cigare en ébullition
échauffé de tes affirmations
et pas envie de m’assoupir
ni de vouloir te contredire

laisse la lumière dans le corridor
je sens que tu, que tu m’endors

J’ai des rumeurs que mon petit cœur
a essayé lui d’imploser
t’aurais voulu je l’ai su
essayer de le calmer

laisse la lumière dans le corridor
je sens que tu, que tu m’endors

Trop de crises dans mes analyses
tout mon sang qu’est bouillonnant
pas envie de tes thérapeutiques
pour mon corps neurasthénique

laisse la lumière dans le corridor
je sens que tu, que tu m’endors

y a mon filament cardiaque
qu’a rompu sous tes attaques
j’ai senti de la léthargie
sous tes envies d’anesthésie

laisse la lumière dans le corridor
je sens que tu, que tu m’endors

Pourtant je sens que t’inocule
dans mes perfusions
tout ton cœur en effusion

CORRIDORLIGHT

(Madison)

 

TON TELEPHONE

Elle passe ses journées
Au téléphone
Avec des copines, j'imagine
Qui comme elle,
Affectionnent
De petites histoires aléatoires

Et si je dis,
Qu'elle déraisonne,
Elle sourit, c'est ainsi
Car pour elle,
Ne résonne
Que ces maudites sonneries

Oh bébé,
ton téléphone sonne
Sonne, sonne, sonne
Oh bébé,
ton téléphone sonne
Sonne, sonne, … me sonne

J'ai beau lui dire,
En devenir aphone
Elle sourit, c'est ainsi
Que notre amour
En est monotone
Que notre vie, l'est aussi

Oh bébé,
ton téléphone sonne...

Toutefois,
je la pardonne
Je le sais, elle est ainsi
Ne la plus la voir
J'en frissonne
C'est un petit oiseau dans mon nid

Oh bébé,
ton téléphone sonne...

Aussi depuis
C'est par téléphone
Que l'amour nous uni t
Et les mots d'amours,
Qu'ainsi je lui chantonne
Font vibrer nos nuits

Oh bébé,
ton téléphone sonne.


 


 

AUJOURD'HUI

Aujourd'hui
Je me sens défaillir
Deux mots ont suffit
Pour m'anéantir

Aujourd'hui
Tes mots m'étourdissent
C'est je sais
De toi pas un caprice

Je n'ai plus le droit
De rêver de toi
Et n'ait pour me guérir
Qu'une envie... te haïr

Aujourd'hui
Par convenance
Je me plie
A ta révérence

Je n'ai plus le droit
D'avoir faim de toi
Et n'ait pour me nourrir
Qu'une envie... te haïr

Aujourd'hui
Ma seule colère
C'est d'avoir faillit
A te satisfaire

Je n'ai plus le droit
De parler de toi
Et n'ait pour que dire
Qu'une envie... te haïr

Aujourd'hui
Mon cœur se tempère
Car peu d'hommes dans leur vie
Ont eu un si bel amour vénère

Je n'ai plus le droit
De rêver de toi
J'ai eu pour me guérir
Qu'une envie, ... te reconquérir

 



NOTRE MAÎTRE D'ECOLE

Dis maman, c’était sa passion,
aussi n’est ce pas dommage
De lui faire conjuguer la suppression, de son poste et  son école de village

Dis maman, est ce naturel,
je l’ai vu pleurer sur un banc
Dans la cour de la maternelle,
lui qui aime le rire des enfants

Dis maman, il est où,
a-t-il chopé des heures de colle ?
Dis maman, il est où,
notre maître d’école ?

Dis maman, pourquoi le père d’Armand,
la menacé devant sa classe
Pour n’avoir que puni son garnement,
celui que pourtant il tabasse ?
Dis maman, est ce aussi normal,
que son inspecteur soit si blessant ?
Et lui fasse ainsi la morale,
lui qui pourtant nous l’apprend

Dis maman, il est où,
a-t-il chopé des heures de colle ?
Dis maman, il est où,
notre maître d’école ?

On l’a retrouvé dans sa classe, 
il s’y était caché, allongé
Dis maman, cela me tracasse, pourquoi on a pas pu y rentrer ?

Dis maman, il est où,
a-t-il chopé des heures de colle ?

Dis maman, il est où,
notre maître d’école ?



Petit clin d'oeil Christine Renon

 

MA FEUILLE BLANCHE

J'ai les mots qui sonnent faux
Dans mon cœur,
je n'ai plus de répliques
J'ai mes mots qui me font défaut
Je n'ai plus assez de mots
dans mon lexique

J'ai perdu toute leur saveur
Mon esprit n'est plus fertile
J'ai perdu toute leur saveur
Depuis que mon cœur
n'est plus fébrile

Dites moi, dites moi
Est ce que cela reviendra
Dites moi, dites moi
Est ce qu'elle me reviendra.. ?

Il y a trop de ratures
sur mes écrits
Et plus assez de feu
sous ma plume
J'ai trop de ratures sur nos écrits
Je n'ai plus d'amour
qui s'y consume

Le temps est un assassin
Les jours passent
et s'amoncellent
Le temps est un assassin
La nuit je n'ai plus mon étincelle

Dites moi, dites moi…

J'ai cassé depuis
toutes mes mines
Sur des mots sans justesse
J'ai cassé trop de mines
Les mots d'amours
sont des caresses

Je ne trouve plus les mots
qu'il faut
Pour que mon cœur s'y épanche
Je ne trouve plus les mots
qu'il te faut
Je te rends ma feuille blanche

LA TELEVISION

Quand j’étais môme, mes parents, ont changé,
quel bonheur
leur télé en noir et blanc
par la télévision couleur

J’ai plus bougé du canapé,
j’y passais tous mes dimanches
La mire m’arrêtait
les nuits blanches

Il y passait, repassait, 
Fonzie, toutes les séries
Il y passait repassait,
Colombo,et Daktari

Pour me désintoxiquer
on a voulu, le fallait on ?
se séparer de la télé
pour me priver de mes feuilletons

Mais j’ai des copains,
copains complices
qui moyennant un peu d’argent
Ont permis que je m’assouvisse
sur leur écran

Il y passait, repassait, 
Fonzie, toutes les séries
Il y passait repassait,
Colombo,et Daktari

J’ai grandi, pleuré mon enfance
et pour calmer mes dépressions
on m’a offert
pour ma dépendance
un poste de télévision

Depuis c’est avec une frangine
que je partage mon addiction
Moi au salon, elle en cuisine
à mater nos émissions

et j’y passe et repasse, 
Fonzie, toutes les séries
et j’y passe, repasse,
pendant qu’elle repasse,
Colombo, et Daktari



Petit clin d'oeil The Fonz
(happy days) bien sûr..



 


 

TES MOTS
(MON COEUR JE T'ADORE)


J'ai trouvé dans ma boite vocale
Tes mots, tes mots
d'osées paroles verbales
des mots, tes mots

Moi qui n'était de mots qu'en quête
Tes mots, tes mots
Tu m'as offert dans une amourette
des mots, tes mots

Encore et encore,
mon coeur, je t'adore

Sur un air qui me trotte
des mots, tes mots
Ont trouvé quelques notes
des mots, tes mots

Et maintenant jolie brunette
C'est tes mots, tes mots
Qui me trottent dans la tête
Tes mots, tes mots

Encore et encore,
mon coeur, je t'adore

Depuis c'est au creux de l'oreille
Que Tes mots, tes mots
Me bercent et m'émerveillent
Tes mots, tes mots

Encore et encore,
mon coeur, je t'adore…


PS I LOVE YOU

Elle a des yeux d'amoureuse
Qui me font rêver
Elle a des yeux mon amoureuse
Je dois maintenant m'en passer

J'ai senti dans son parfum
mille senteurs de séduction
J'ai senti dans son parfum
mille rêves d'évasion

Toutouyoutou… ps I love you..

Il y a caché dans son sourire
une malice d'enfance
il y a caché dans son sourire
Un secret de jouvence

J'aime dans le goût de ses lèvres
Ce goût de fruit défendu
Oui J'aime le goût de ses lèvres
Je n'en suis qu'un amant ému

Toutouyoutou… ps I love you

Elle a déposé sur ma peau
Un baiser, un suçon
Elle a déposé sur ma peau
D'un baiser un frisson

La belle s'en est allée
laissant mon coeur ébloui
la belle s'en est allée
mon cœur s'en est étourdit

Toutouyoutou… ps I love you
Dans le fond de ses larmes,
J'en ai puisé la passion
Dans le fond de mes larmes

J'en ai pleuré d'émotion
J'avais pris dans son cœur
Un petit bout de place
Car il y avait dans son cœur
Un peu trop d'espace

Toutouyoutou… ps I love you



Guest star mon petit coeur

 

Danse en silence

 



Petit clin d'oeil Gilets jaunes

 


RIEN QU'UNE FOIS

Dans la fumée d'un café,
je pense
A toi mon amour
Toi qui m'auras fait courir l'imprudence
de t'aimer un jour

maintenant quand j'y pense,
j'ai le cœur très très lourd
trop chargé de souffrance,
de souffrance mais d'amour

rien qu'une fois ,
j'voulais te dire
que t'es mon meilleur souvenir
rien qu'une fois,
j'voulais aussi te dire
que t'es mon pire avenir

j'ai vu dans mon verre,
des petits navires
tous remplis de bonheur,
quand ils passent et qu'ils virent,
ça me chavire
tout au fond de mon cœur.

Etourdi d'amour,
dans un dernier verre
J'ai tout à l'heure,
tatoué pour toujours,
Mon bel amour, ma passagère,
Sur un petit bout de mon coeur.

rien qu'une fois ,
j'voulais te dire
que t'es mon meilleur souvenir
rien qu'une fois,
j'voulais aussi te dire
que t'es mon pire avenir


CA ME SAOÛLE
(le confinement)


j'étais confiné car ces médecins m'ont dit on va le chopper
on en est certain
Ils m’ont testé, par télévision
Dis que le Raoult
était lui en érection

J’avais des crises, trop de colères
Avec ma femme,les enfants,
tout dégénère
J’ai dû cocher,
voter sur leurs listes
le conseils de ces faux généralistes

Ca me saoule de les voir
jamais s’excuser
Ca me saoule de les voir
tout m’expliquer
Ca me saoule de savoir
que c’est toi qui sait
Ca me saoule….

Puis y a les toutous,
les toutous cadors
Qui se la jouent,
méchants médors
Attention la ligne,
sinon je t’aligne
Et si tu râles,
135 euros de morale

Je me suis fait les crocs
sur mon écran
Pour nos infirmières
y avait plus d’argent
Chauffeurs et caissières,
mettez les devant !
Quant aux infos, tout sonne faux

Ca me saoule de les voir
jamais s’excuser
Ca me saoule de les voir
tout m’expliquer
Ca me saoule de savoir
que c’est toi qui sait
Ca me saoule….




 

TOUT DOUCEMENT

Doux, tout doucement
Sens tu le vent dans tes cheveux
La mer, c'est merveilleux
la voir onduler dans tes yeux

Doux, tout doucement
le bercement de ces reflets
D'un phare qui la pare
sa fortune un clair de lune

Doux, tout doucement
Je suis, je sais côté dans ton cœur
Je sens son battement
J'y sens mon cœur tout à coté

Doux, tout doucement
Tu souris silencieusement
Ta joue contre ma joue
Tes yeux se ferment lentement

Doux, tout doucement
Sens tu toi aussi cet envie
qu'avec toi je ressens
je ressens cette nuit
mais...
Doucement, tout doucement


 

VIE DE CHIEN

Ils errent dans les rues,
car ils ont faim
Ces pauvres chiens,
ces pauvres chiens
Et gueulent tous les soirs, 
leur désespoir

Ils ont faim de tout,
de tout mais n’ont rien
Ces pauvres chiens,
ces pauvres chiens
Qu’un os d’un abattoir
à ronger dans le noir

Mais un jour, sous leurs dents
C’est toi qu’ils vont croquer
Croquer car ils ont faim,
ces pauvres chiens

Une oreille arrachée,
souvenir d’une nuit passée
Pour ces pauvres chiens,
ces pauvres chiens
Car ils dorment tous les soirs,
sur un bout de trottoir

Quand ça les démange,
c’est qu’on les gratte
encore un petit peu
Ces pauvres chiens,
ces pauvres chiens
Pour leur faire passer le temps, oublier qu’ils n’ont rien

refrain

Tenus en Laisse et collier
et parfois même corde au cou
Ces pauvres chiens,
ces pauvres chiens
Subissent en silence,
obéissance

Mais si la corde casse,
c’est en meute
qu’ils feront la chasse
Ces pauvres chiens,
ces pauvres chiens
de tous ces matous gâtés
par leur opulence

Refrain



Petit clin d'oeil gilets jaunes
Guest star Flintou

 

LE PERE NOËL
(EST UNE ORDURE)


Hier soir, quel outrage
On t’a vu pisser
sur l’un des rois mages
sous les yeux du curé

Je t’avais déjà croisé
au carrefour du coin
piquer dans la caisse
du magasin

Petit papa noël
t’es une ordure, un salaud
mais petit papa noël
j’dis rien si tu m’offres le loto

Moi qui ait nettoyé
ma cheminée 10 fois
je t’ai vu ramoner
celle de Frida

ma dinde était fourrée
Comme l’était ta poule
et son petit sapin
tu l'as décoré de tes boules

Petit papa noël
t’es une ordure, un salaud
mais petit papa noël
j’dis rien si tu m’offres le loto

Père noël t’es qu’une ordure
je t’ai vue aussi dans les WC
te payer une piqure
avec l’argent des jouets

T’as cassé ton traineau
en voulant l’étrenner
à la sortie d’un bistrot complètement défoncé


Petit papa noël
t’es une ordure, un salaud
mais petit papa noël
j’dis rien si tu m’offres le loto



Petit clin d'oeil Renaud
et le Splendid

 


MISTER HATE

Mister Hate est un gars pas très marrant,
Il vit sa vie comme un enterrement
Jamais un sourire, mauvais vivant
Il déteste tout et gueule tout le temps

Mister Hate n'aime pas les petites douceurs
Douceurs de vivre au présent
Mister Hate n'aime pas même pas sont temps
Il en marre, marre, marre... marre de cette vie

Mister Hate n'a jamais voulu avoir d'enfants
Pour lui tous les gosses sont bien trop bruyant
Jamais d'amour, jamais d'enfant
Il déteste tout et gueule tout le temps

Mister Hate n'aime pas les petites douceurs
Douceurs de vivre au présent
Mister Hate n'aime pas même pas sont temps
Il en marre, marre, marre... marre de cette vie

Miste Hate abhore toute musique
Le plus tendre slow, le moindre lyrique
Jamais il n'écoute, il a de mauvais tympans
Il déteste tout et gueule tout le temps

Mister Hate n'aime pas les petites douceurs
Douceurs de vivre au présent
Mister Hate n'aime pas même pas sont temps
Il en marre, marre, marre... marre de cette vie






ADULTERE

Dans ma bière,
je te vois,
Dans ma bière,
je me vois,
j'ai des fleurs,
et toi dans mes bras,

dans ma bière,
je te vois
Dans ma bière,
Je te vois
Dans ma bière,
Moi j'y crois,
Car celle que j'espère
Ne peut être que toi

Dans ma bière,
Moi j'y crois,
Dans ma bière,
je te vois,
Dans ma bière,
je le vois,
cet homme d'affaire,
qui te serre dans ses bras

dans ma bière,
je le vois
Dans ma bière,
je te vois,
Dans ma bière,
je m'y noie,
car dans tous ces verres,
c'est de toi que je bois

Dans ma bière,
je m'y noie..
Dans ma bière,
je te vois,
Dans ma bière,
je me vois,
j'ai des fleurs mais au cimetière,
Dans ma bière,
je me vois.


KATHY

j'étais rentré dans un bar
un soir par hasard
pour boire un ptit demi
suis allergique au ricard

une fille assis, m'a sourit
détaillé,
j'ai sourit moi aussi,
car l'on se connaissait

Kathy pourquoi tu me sourit..
tu sais très bien,
très bien Kathy,
qu'on s'est tout dit !

Cela fait bientôt 6 mois
que l'on s'était quitté
cela fait bientôt 6 mois
tu sais tu m'as manqué
toi qu'as toujours dit que je t'incommodais

Ce fut dur d'oublier
de ne plus y penser
J'y étais parvenu, enfin presqu'arrivé
il a fallu que ce soir
auprès de ce comptoir
tu me regardes ainsi
pour que cela me rappelle tout ça...